«L’équipe étoile» de Marie-Pierre et Phillip Danault? C’est elle!

«Nous sommes l’équipe étoile!», ont pu clamer en chœur, les élèves de l’école primaire Notre-Dame-de-l’Assomption de Victoriaville massés autour de Phillip Danault et de sa conjointe Marie-Pierre Fortin… bientôt Danault, a-t-elle annoncé.

C’est qu’avec tous les efforts de l’équipe-école pour favoriser un milieu «sain, sécuritaire et bienveillant», l’école a remporté le 1er Prix Équipe Étoile de Marie-Pierre et Phillip Danault qui se sont associés à la Fondation Jasmin Roy.

Ce concours, le couple l’organisait pour la première fois et espère le répéter d’année en année, heureux que, pour ce lancement, 17 écoles de la Commission scolaire des Bois-Francs aient déposé leur candidature.

Ils ont analysé les dossiers et leur choix s’est arrêté sur l’École Notre-Dame-de-l’Assomption pour l’ensemble des activités qu’elle organise. Et ce n’est pas d’hier, a noté la directrice Sylvie Jobin.

Devant tous les élèves réunis dans le gymnase, Jasmin Roy a introduit le couple qui avait des cadeaux à remettre, un chèque de 4000 $, un chandail du Canadien, portant le numéro 24 bien sûr. Tous les élèves ont également reçu une carte arborant la photo du joueur qu’il a autographié.

Jasmin Roy, à droite, a accepté l’invitation du couple.

L’argent provient de la Classique de golf Phillip Danault, a précisé le joueur de centre du Canadien. Le couple s’est associé à Jasmin Roy parce qu’il est structuré, qu’il a de l’expérience avec tous ces programmes visant à contrer l’intimidation dans les milieux scolaires.

Plusieurs activités se sont organisées pour favoriser l’inclusion et la diversité à l’École Notre-Dame-de-l’Assomption.

Un tableau «Sportifs complètement passionnés» témoigne des efforts à stimuler l’activité physique quotidienne pour l’ensemble des élèves tant à l’heure des classes qu’à l’occasion d’activités parascolaires.

Le hall d’entrée de l’école arbore le tableau des passionnés du sport.

Le programme Trottibus fait marcher une cinquantaine de jeunes. Et avec Kino Québec, des «jeunes leaders» animent des jeux lors des récréations.

Afin de gérer ce que Jasmin Roy appelle l’«architecture sociale» dans la cour de récréation, l’équipe enseignante a été formée par Kim Saint-Pierre pour animer des ateliers sur la bienveillance. Il faut parfois plus que des mots, a expliqué Cédric Morin, responsable du service de garde, pour montrer à quel point l’intimidation peut peser lourd.

Devant les élèves, la directrice de l’école a indiqué que tout s’enseignait dans une école, pas seulement les matières académiques. Il faut renforcer les comportements positifs et pour y parvenir, il faut le faire le plus souvent possible et de façon tangible.

«Notre école est-elle parfaite?», a-t-elle demandé aux élèves. «Non», ont répondu certains, ce qui a satisfait la directrice. «Mais on s’en approche», a-t-elle ajouté.

Pour Jasmin Roy, né à Montréal, mais ayant grandi à Tingwick, étudié à l’École secondaire Monique-Proulx et vécu de durs moments d’intimidation, «la vie a fait des miracles». Jamais, raconte-t-il, lui qui se faisait traiter de «fifi» parce qu’il n’était pas bon dans le sport, n’aurait pu imaginer qu’aujourd’hui un joueur du Canadien – et un gars de la région – sollicite sa collaboration.

Pour la Fondation, cette reconnaissance par le biais du sport représente un nouveau canal de sensibilisation, a indiqué M. Roy. Dans la sphère sportive, il faut tout autant apprendre à perdre qu’à gagner. Et, par saines habitudes de vie, Jasmin Roy inclut les saines habitudes relationnelles et émotionnelles.