GRYB reçoit la visite de l’APOM

L’entreprise GRYB, notamment reconnue pour son brise-glace rotatif, a ouvert ses portes, jeudi, aux membres de l’Association des professionnels à l’outillage municipal (APOM) réunis à Victoriaville pour leur congrès annuel.

Dans l’ordre, le directeur du marketing, Francis Chauvette, la directrice des ressources humaines, Jennyfer Laplante et le président de GRYB, Rémi Beaudoin (Photo www.lanouvelle.net)

Sachant que l’APOM venait à Victo, les dirigeants de GRYB y ont vu une excellente occasion de se faire connaître davantage. «Les gens aiment voir les produits, mais aussi comment ils sont fabriqués et quelles sont les possibilités qui s’offrent à eux. Comme entreprise, nous voulions leur démontrer les différentes possibilités qui existent sur le marché», a indiqué le président de GRYB, Rémi Beaudoin, propriétaire avec Luc D’Amour, Jacquot Caron et Jason McNeil.

Les visiteurs voulaient visiter l’usine et découvrir toutes ses possibilités, mais, bien sûr, ils tenaient à voir et à en savoir plus sur le produit qui fait fureur, le Blue GRYB, ce fameux brise-glace rotatif.

«C’est un produit novateur, écologique, tout en permettant aux municipalités des gains en termes monétaires et de rapidité», a souligné le président.

L’entreprise en a vendu une trentaine l’an dernier. «Et on s’attend à une meilleure année encore depuis que Montréal a accepté cet outil dans ses arrondissements. Cela nous a beaucoup aidés», a reconnu Rémi Beaudoin.

Le brise-glace rotatif existe depuis quatre ans. «Depuis ce temps, on en a vendu un peu partout. Victoriaville s’en sert depuis quatre ans. Le rouleau n’a jamais été changé. Si cela s’use, c’est qu’il y a une mauvaise utilisation», a souligné, aux visiteurs, Charles Bérubé, représentant des ventes chez GRYB.

Des explications sur le fameux brise-glace rotatif (Photo www.lanouvelle.net)

Ce dernier leur a notamment expliqué que l’appareil fonctionnait par inertie en le déposant au sol, qu’il n’abîme pas la chaussée si on l’utilise correctement.

«Selon la température, on lui donne un certain angle, le poids se répartit. Après une saison, l’opérateur sait comment faire», a-t-il confié.

«On le connaissait le produit, c’est pour ça qu’on voulait venir le voir», a fait savoir le vice-président de l’APOM, Hervé Brochu de Dorval, heureux de sa visite de l’entreprise. «C’était merveilleux, bien organisé. La grandeur de l’usine m’a impressionné. C’est grand, c’est bien organisé, bien fait. Et les gens semblent heureux de travailler ici», a-t-il commenté.

Le vice-président de l’APOM, Hervé Brochu (Photo www.lanouvelle.net)

Une croissance fulgurante

L’entreprise GRYB est un manufacturier de solutions complètes pour la machinerie lourde.

Tout a commencé dans un sous-sol à Chesterville en septembre 2007, mais la croissance a mené, en avril 2009, à un déménagement sur la route de la Grande-Ligne à Victoriaville.

En raison des locaux devenus trop petits pour suffire à la demande, l’entreprise emménage, en janvier 2015, à l’emplacement actuel au 1400, boulevard Pierre-Roux Est.

En 2017, un agrandissement de l’usine fait passer sa superficie de 23 000 à 70 000 pieds carrés. Et GRYB possède encore de l’espace pour croître, au besoin.

«Nous connaissons une croissance fulgurante», a fait remarquer le président de GRYB qui dessert une clientèle surtout québécoise, mais dont les clients se retrouvent aussi en Ontario, aux États-Unis, en Australie et en Amérique latine.

L’entreprise victoriavilloise crée sans cesse de nouveaux emplois. «D’une trentaine au début 2016, nous employons maintenant 125 personnes. Ces temps-ci, nous embauchons d’une à cinq personnes par semaine», a signalé la directrice des ressources humaines, Jennyfer Laplante.

Interrogé sur ce qui fait le succès de GRYB, Rémi Beaudoin parle de la culture du «oui». «Le client nous dicte ses besoins et on les exécute. On s’occupe du mieux qu’on peut des clients en s’adaptant à eux, en répondant à leurs besoins», a-t-il souligné.

«Le côté marketing très fort aussi constitue une raison de notre succès, a renchéri Jennyfer Laplante. On n’attend pas que le client se pointe, nous allons à sa rencontre, nous cognons aux portes.»

Les projets n’arrêtent jamais pour GRYB qui peut compter, en recherche et développement, sur la présence de 22 ingénieurs à temps plein.

L’entreprise a le vent dans les voiles. (Photo www.lanouvelle.net)

Jason McNeil est un de ceux-là. «Les idées, les innovations, font partie des valeurs de l’entreprise. Nous poussons fort sur l’innovation, c’est ce qui nous permet de grandir», a-t-il noté.

Tout démarre bien souvent avec le client. «Le client arrive avec une idée en nous disant : est-ce que ça se fait?  Nous, on va le faire, a soutenu Jason McNeil. Si vous nous donnez le temps, si vous avez le budget, on le fait. Il n’y a pas vraiment de limite dans notre créneau qui touche tout ce qui est machinerie lourde.»

La plupart des projets, a-t-il dit, du point de départ jusqu’à la livraison en passant par la conception et la fabrication, nécessitent de 12 à 16 semaines de travail environ.

Et ces différents projets constituent une véritable source de motivation pour les dirigeants et le personnel de GRYB. «On a hâte de rentrer au travail. On ne sait jamais ce que sera le nouveau projet. C’est ce qui nous motive chaque jour», a conclu Rémi Beaudoin.