«On mange de la poussière» à Saint-Norbert

Les années se suivent et se ressemblent dans le rang 5 de Saint-Norbert-d’Arthabaska où des résidents se plaignent de «manger de la poussière». Chaque passage de véhicule saupoudre plantes, voitures, piscine, a confié au www.lanouvelle.net une résidente. Elle ajoute qu’elle n’a pas troqué ses châssis d’hiver contre ceux d’été et qu’il lui est impossible de passer du temps à l’extérieur.

Ces doléances sont les mêmes que l’an dernier à la même époque.

Élu en novembre dernier, le maire Jean-François Pinard dit qu’il y est sensible et que dès lundi, de l’abat-poussière sera épandu dans les rangs de la municipalité, en commençant par les «urgents» rangs 5 et 9.

Le sujet a fait l’objet de discussions au conseil municipal, dit-il.

Il explique que cette année, tous les facteurs se sont ligués pour retarder l’épandage d’abat-poussière.

La poussière du rang recouvre tout…

Le dégel tardif ainsi que l’absence de pluie ces derniers jours ont contribué à accentuer ce problème récurrent. Et puis, ajoute-t-il, la Municipalité a renégocié les termes du contrat avec l’entrepreneur, ce qui a aussi contribué au report des travaux. Dans le rang 5, les vents dominants proviennent souvent de l’ouest, ce qui constitue un autre facteur aggravant, note le maire.

Reste que, comme cela avait été suggéré l’année dernière, la Municipalité a procédé à deux passages de la niveleuse, afin de s’assurer que l’abat-poussière adhère mieux à la surface de la route.

La Municipalité s’est procuré 50 tonnes de la solution pour ses 37,1 kilomètres de rang, précise encore le maire Pinard, ajoutant qu’on en épandra tant qu’il le faudra.

Pour ce qui concerne particulièrement le rang 5, la Municipalité a commandé une étude de circulation afin de vérifier si cette route n’en serait pas une de transit pour les véhicules. Si l’étude devait en arriver à cette conclusion, la Municipalité envisagerait de l’asphalter… option qui ne pourrait s’appliquer à court terme, s’empresse de préciser M. Pinard.

Le maire dit que si le rang 5 devait être refait, la Municipalité travaillerait à le faire inscrire au Plan d’intervention en infrastructures routières locales (PIIRL) afin de décrocher une subvention.

«Tout est toujours une question de budget», note Jean-François Pinard.