«Un geste illégal, antidémocratique et haineux!»

Pour la deuxième fois en huit mois, une pancarte dénonçant les éoliennes de L’Érable a été incendiée peu avant minuit, samedi. Une pancarte installée sur un chariot et placée sur une propriété de la route 165 à Saint-Ferdinand.

Sur la pancarte se trouvaient les inscriptions «Non aux éoliennes en milieu habité» et «Projet éolien enfoncé dans la gorge».

«Nous avons été contactés par les pompiers. En raison de la nature suspecte du feu, une enquête a été instituée», a confirmé, lundi matin, la sergente Ingrid Asselin, porte-parole de la Sûreté du Québec.

Un événement similaire s’était produit en septembre 2017,  rappelle Claude Charron du Regroupement pour le développement durable des Appalaches (RDDA). «Et c’est la cinquième fois que la pancarte est détruite», précise-t-il, tout en qualifiant le geste «d’illégal, d’antidémocratique et de haineux».

Claude Charron y voit un lien avec l’ampleur de la récente publicité négative envers la filière éolienne, dont le fait comme le rapporte un quotidien, note-t-il, que c’est au Québec qu’on paie le plus cher pour l’énergie éolienne.

Le représentant du RDDA fait état aussi du rapport de la vérificatrice générale du Québec dénonçant les pertes en milliards de dollars générées par les éoliennes, et l’aveu d’Hydro-Québec concluant que le Québec, en raison des surplus historiques d’électricité, n’avait pas besoin des éoliennes.

«La pancarte dérange certaines personnes qui ont un intérêt personnel à effacer et à faire taire tout propos négatif autour des éoliennes», conclut M. Charron.