Un deuxième roman signé Chantal Dubois

Deux ans après un premier roman, Chantal Dubois, une ex-Victoriavilloise, a publié, au début du mois de mai, son deuxième bouquin intitulé «Bleu Océan».

«Mon premier livre «Les belles années au Manoir Paquet» était un roman à saveur historique, basé sur des faits vécus, mais enrobé de fiction. Mon nouveau roman, lui, se veut contemporain. J’ai laissé libre cours à mon imagination», a confié l’auteure lors d’un entretien téléphonique.

Il y a, oui, l’imagination, l’inspiration, mais quelque chose (ou quelqu’un) agit comme une étincelle. «Les romanciers se lancent souvent à partir d’une étincelle qui les a allumés. Moi, ce fut la rencontre d’une personne en Floride», a indiqué Chantal Dubois qui séjourne, en saison hivernale, dans cet État américain.

Ce deuxième ouvrage raconte l’histoire d’Hélène qui, à la suite du décès prématuré de son mari, décide d’habiter leur maison de Floride durant les six mois d’hiver. Elle y fait la connaissance d’un Américain, Mark, qui, peu à peu, chambarde sa vie sentimentale. Malgré d’innombrables obstacles, une complicité amoureuse se tisse. «Hélène se verra partagée entre le doute et l’espoir, écartelée entre les tourments d’une pénible réalité et la foi en un avenir désentravé», a souligné l’auteure.

«Blue Océan» a nécessité environ sept à huit mois d’écriture. Chantal Dubois l’a achevé à l’automne 2017, mais elle a préféré attendre au printemps, à son retour de la Floride, pour procéder au lancement.

On peut se procurer son bouquin par son site Internet (chantabois.simplesite.com), de même que dans les succursales de Buropro Citation de Victoriaville et Drummondville où son premier roman est toujours disponible.

À peine son second roman sorti, l’auteure en prépare un troisième. Elle prévoit en achever l’écriture à l’automne.

L’auteure

Native du Saguenay (Chicoutimi), Chantal Dubois a déménagé à Victoriaville en 1970.

Pendant 30 ans, de 1980 à 2010, elle a travaillé à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska dans différents départements, dont la stérilisation, pour finalement passer ses sept dernières années en hémodialyse, un secteur qu’elle a beaucoup aimé.

Depuis 10 ans, Chantal Dubois a établi ses pénates à Drummondville.

L’écriture, pour elle, remonte au temps de son cours classique, au temps des dissertations et des analyses littéraires, comme elle le dit. «J’écrivais toujours de petites histoires», se rappelle-t-elle.

L’écriture lui procure un sentiment de liberté. «L’écriture permet de s’inventer une autre vie, on vit ailleurs. On s’évade. C’est la liberté totale», conclut-elle.