Projet Agir Ensemble Haute Bécancour

L’Association de protection du lac à la Truite d’Irlande (APLTI) est fière d’annoncer son projet pour 2018 «Agir Ensemble Haute Bécancour». Depuis sa création le 30 juillet 2015, elle a réalisé beaucoup d’activités concrètes dans le cadre de sa mission de protéger son lac.

«Il ne suffit plus de regarder, d’être tolérant, il faut maintenant agir pour protéger notre environnement, notre lac, notre rivière! On le mérite, on a droit à un environnement sain», exprime le président de l’APLTI, Réjean Vézina.

«Ce projet est encore plus important que la restauration du barrage de l’étang Stater, car il va nécessiter beaucoup de mobilisation citoyenne. Le rapport du Suivi de la qualité de l’eau de la Haute Bécancour que nous avons effectué l’an passé démontre que la qualité de l’eau est encore très mauvaise. Nous réaliserons les recommandations du rapport de Suivi de la qualité de l’eau 2017, évaluerons les performances des usines d’épuration qui se jettent dans la Bécancour avec Fondation Rivières, réaliserons une étude de faisabilité afin de réduire la pollution dans la rivière à partir de l’usine d’épuration de Black Lake et continuerons à effectuer le suivi de la qualité de l’eau avec l’équipe de RAPPEL», explique M. Vézina.

Le président de l’APLTI indique qu’il faut retourner dans le passé afin d’expliquer à quel point ce projet est important rappelant que le comité Eau claire, en 1969, dont faisait partie l’Association de chasse et pêche de Plessisville (ACPP) avec son président de l’époque, Daniel Bouffard, a voulu enrayer la pollution dans la Bécancour.

Une seconde mobilisation a lieu en 1979 avec des groupements sportifs et socio-économiques de la région de l’Amiante qui ont mené une action concertée en vue de hâter la dépollution de la rivière Bécancour sur une distance de 25 milles. On se retrouve quatre décennies plus tard avec une rivière aussi polluée.

«Si nos voisins au sud ne semblent pas avoir les mêmes priorités pour une meilleure qualité de l’eau de leur rivière, nous devons trouver des solutions pour diminuer ou éradiquer cette pollution en amont de chez nous. Nous sommes persuadés qu’avec cette phase de ce projet, nous trouverons avec notre détermination et notre créativité des solutions afin de s’offrir une rivière dont nous serons tous fiers! La protection de l’environnement n’a jamais été aussi forte. Le dernier budget provincial a accordé pour la première fois des sommes pour contrer les plantes exotiques et envahissantes. Il est important que la Haute Bécancour puisse avoir aujourd’hui de l’aide pour sa survie l’ayant consacrée pendant un siècle à l’économie québécoise et canadienne», souligne M. Vézina.

L’APLTI en profite pour remercier particulièrement la municipalité d’Irlande, le Fonds d’Aide au développement du milieu (FADM) Desjardins ainsi que Fondation Rivières pour leur collaboration financière. «Les gains du souper-bénéfice du 30 septembre 2017 nous permettent d’aller de l’avant avec ce projet. Nous comptons également sur notre prochaine campagne de financement 2018 qui débutera début juin», ajoute-t-il.

«Nous collaborons activement avec Fondation Rivières dans sa campagne d’Adoptez une rivière pour la rivière Bécancour. L’APLTI a été la première à l’adopter le 24 janvier dernier et nous invitons ceux qui désirent une action concrète à soutenir la Fondation Rivières (https://fondationrivieres.org/adoptez-une-riviere/) qui a accepté de mettre les dons des adoptants de la Bécancour dans notre projet Agir Ensemble Haute Bécancour», précise M. Vézina mentionnant qu’un reçu pour fin fiscal sera émis par Nature Québec pour la Fondation Rivières pour tout don de 25 $.

L’APLTI tient aussi à remercier tous ses collaborateurs, ses membres ainsi que leurs commanditaires qui l’ont appuyé au cours de ces trois dernières années et vous invite à consulter le lien suivant https://nadeauphotosolution.com/agir_ensemble/360.html pour visionner des panoramas des stations d’épurations (STEP) de Black Lake et Vimy Ridge ainsi qu’une vidéo du tronçon de la rivière Bécancour que l’organisme diagnostiquera.