«Aucune mesure ne peut rendre un cours d’eau totalement sécuritaire»

La Ville de Plessisville ne prévoit pas l’installation d’une clôture pour sécuriser les lieux aux abords de la rivière Bourbon, près de la piste cyclable, où un jeune garçon de sept ans, qui y jouait avec des amis, aurait pu s’y noyer sans l’intervention rapide d’une jeune mère de famille.

Pour le directeur général de la Ville de Plessisville, Alain Desjardins, l’aménagement d’une clôture n’est pas une solution. «Aucune mesure ne peut rendre un cours d’eau totalement sécuritaire et nous ne pourrions pas non plus clôturer les quatre kilomètres de cette rivière qui traverse notre municipalité. Nous ne serions même pas capables de clôturer juste l’autre côté de la rivière dans ce secteur qui est accessible à partir de terrains privés».

M. Desjardins, qui est lui-même grand-père de 14 petits-enfants, croit qu’il s’agit d’un malheureux accident. «Le site en question n’est pas réellement problématique. Il n’y a pas possibilité d’y chuter puisqu’on peut descendre tout doucement vers la rivière. C’est d’ailleurs la première fois qu’il s’y produit quelque chose depuis l’aménagement de la piste cyclable il y a une vingtaine d’années.»

Quoi qu’il en soit, la Ville entend néanmoins procéder à l’installation d’un câble avec panneaux pour aviser les gens de ne pas passer dans ce secteur de la rivière. Aussi, la Ville a déjà fait un aménagement paysager à proximité qui deviendra un élément naturel, à plus long terme, pour empêcher les gens de s’approcher de la rivière.