Série Tigres-Titan en chiffres : un affrontement digne d’une finale

La confrontation entre les Tigres de Victoriaville et le Titan d’Acadie-Bathurst s’annonce prometteuse. Et à regarder les statistiques présentées par les deux équipes, ce pourrait même être la finale avant le temps.

Offensivement, ces deux opposants ont sensiblement la même force de frappe. Victoriaville et Bathurst ont en effet marqué chacun 270 buts en saison régulière, ce qui les place à égalité en troisième position. L’offensive de Bathurst semble avoir un peu moins de «punch» sur le premier trio, mais une plus grande profondeur avec notamment six pointeurs de 60 points ou plus, soit Antoine Morand avec 76, Olivier Galipeau avec 74, Mitchell Balmas avec 72, Noah Dobson avec 69, Jeffrey Truchon-Viel avec 62 et Jordan Maher avec 61.

Du côté des Tigres, le premier trio composé de Vitalii Abramov, Maxime Comtois et Ivan Kosorenkov a évidemment fait la pluie et le beau temps avec respectivement, 104, 85 et 82 points. Simon Lafrance (59 points), Jimmy Huntington (58 points) et Dominic Cormier (47 points) ont complété le portrait pour les six meilleurs pointeurs en saison régulière. Si les prouesses offensives du Titan ont continué dans la même veine depuis le début des séries (sept joueurs ont sept points ou plus), la production offensive des Victoriavillois s’est diversifiée avec pas moins de neuf joueurs qui ont sept points ou plus. C’est sans surprise Abramov qui est le meilleur pointeur du club avec 13 points tandis que chez le Titan, c’est Truchon-Viel avec 10.

Défensivement, le Titan a eu le dessus lors des 68 matchs de la saison régulière avec 183 buts accordés (3e) tandis que les Tigres en ont concédé 195 (6es). L’écart s’est cependant grandement rétréci depuis le début des séries alors que Victoriaville en a accordé 20 en dix rencontres, soit un seul de plus que le Titan. La présence du gardien Étienne Montpetit (moyenne de 1,91 et pourcentage d’efficacité de 92,7%) y est évidemment pour beaucoup. Evan Fitzpatrick est également très solide pour le Titan depuis le début du parcours éliminatoire (moyenne de 1,79 et efficacité de 93%).

Une bataille cruciale sur les unités spéciales

À l’instar de l’offensive et de la défensive, les unités spéciales voient aussi ces deux équipes faire jeu égal ou presque. En saison régulière, le Titan a présenté la deuxième meilleure attaque massive du circuit Courteau avec 25,4% de réussite tandis que les Tigres ont terminé troisièmes avec 23,2%. L’histoire est quelque peu différente depuis le début des séries alors que Bathurst présente certaines difficultés en supériorité numérique (9,8%) comparativement aux Tigres (20%). Pour ce qui est du désavantage numérique, ce sont les Félins qui ont eu le meilleur en saison avec 84,8% (2es) contre 84,3% (3e) pour le Titan. Les protégés de Mario Pouliot ont cependant passé à un autre niveau en séries dans cet aspect du jeu avec une efficacité de 91,7% à court d’un joueur tandis que ceux de Louis Robitaille ont maintenu la cadence (84,2%).

Des deuxièmes moitiés de saison similaire

Étant les deux plus gros acheteurs de la plus récente période des transactions, il est normal de voir que Victoriaville et Bathurst ont connu une deuxième moitié de saison fulgurante. Les Tigres ont cependant légèrement mieux fait avec une fiche de 27 victoires et sept revers, dont un en prolongation. Du côté du Titan, il n’a pas à rougir de sa performance avec 25 victoires et neuf défaites, dont trois en prolongation ou en fusillade.

Duels entre les deux équipes en saison régulière

Match #1 : Victoire de 4 à 1 du Titan (29 octobre)

Match #2 : Victoire de 5 à 1 du Titan (9 novembre)

Historique des affrontements en séries

Depuis que le Titan s’est installé à Bathurst en 1999, les deux équipes ont croisé le fer à deux reprises en séries. La première fois, c’était lors de la grande finale de la coupe du Président en 2002. Victoriaville avait alors eu le dessus en six parties contre l’équipe du regretté Roberto «Bob» Bissonnette. La deuxième confrontation, survenue en 2011, a aussi vu les Tigres triompher, cette fois en quatre petites parties. Victoriaville faisait alors office de grand négligé, ce qui est l’une des plus grandes surprises de l’histoire de la concession.