Une plus grande présence policière la nuit réclamée sur l’autoroute 20

Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) réclame une meilleure surveillance policière la nuit afin d’assurer la sécurité de ses membres qui oeuvre sur l’autoroute 20.

Rappelons qu’un accident impliquant un jeune chauffeur et une camionnette du ministère des Transports est survenu tôt le matin du 3 mars à la hauteur de la sortie du chemin du Golf, sur l’autoroute 20 Ouest. Le véhicule du patrouilleur de Transport Québec représenté par le SFPQ a été heurté violemment alors qu’il effectuait l’inspection de l’accotement pour y enlever des débris.

Depuis la fermeture du poste autoroutier pour de la région de Drummondville, la présence d’autopatrouilles de la Sûreté du Québec (SQ) a grandement diminué sur cette portion de route. «Selon les informations disponibles, à compter du mois de mai il y aura davantage d’autopatrouilles le jour et le soir affectées au contrôle routier sur l’autoroute 20 de la région de Drummondville. Par contre, aucune équipe ne serait prévue pour la nuit. La présence policière durant la nuit est nécessaire pour améliorer la surveillance et la répression au besoin des usagers de la route, mais aussi pour supporter les équipes de travailleurs au besoin», estime Frédérick Dagenais, président régional du SFPQ.

Le SFPQ rappelle que le travail du personnel de Transport Québec sur les chantiers est un métier dangereux. D’ailleurs, des pressions sont faites auprès des instances gouvernementales pour améliorer la sécurité de nos travailleuses et travailleurs. «Le gouvernement du Québec est responsable de la santé et la sécurité de ses travailleuses et travailleurs autant dans les bureaux que sur les routes. Afin d’améliorer la sécurité des travailleurs routiers sous sa responsabilité, il doit augmenter les effectifs au sein de Transport Québec, d’acquérir le matériel protecteur nécessaire et d’offrir un support adéquat par les équipes de la Sûreté du Québec. Enfin, les citoyennes et citoyens du Québec doivent être davantage sensibilisés au respect de la limite de vitesse aux abords des chantiers ainsi qu’au corridor de sécurité», exhorte monsieur Dagenais.