Arrestation musclée : la prison pour l’accusé

Jean-Sébastien Forgues, ce Victoriavillois de 22 ans qui avait vivement résisté à son arrestation, a réglé ses comptes devant la justice, lundi, et il a pris la direction du centre de détention.

L’accusé, sur qui pesaient près d’une quinzaine de chefs d’accusation, a reconnu sa culpabilité à des accusations de voies de fait, d’entrave à un agent de la paix, de supposition de personne, de harcèlement, de méfait de moins de 5000 $ et de bris de probation et d’engagement.

À la suite d’une suggestion commune proposée par la poursuite et la défense, le juge Bruno Langelier de la Cour du Québec l’a condamné à une peine ferme de 90 jours d’emprisonnement assortie d’une période de probation de 12 mois.

Jean-Sébastien Forgues a été arrêté dans la nuit du 4 mars à la suite d’un conflit qui a éclaté entre plusieurs personnes dans une résidence de la rue Notre-Dame Ouest à Victoriaville.

Selon la Sûreté du Québec, Forgues avait quitté les lieux pour y revenir ensuite et briser une fenêtre.

À l’arrivée des policiers, le jeune Victoriavillois a été localisé à proximité, mais il a résisté à son arrestation.

Les policiers l’ont maîtrisé avant de le conduire à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska pour des soins en raison d’une lacération au bras.