Délinquant dangereux ou à contrôler, le père indigne?

Au palais de justice de Victoriaville, à la suite d’une demande du ministère public, de consentement avec la défense, le juge Bruno Langelier de la Cour du Québec a ordonné qu’un père coupable d’inceste sur ses filles soit évalué à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal.

Une évaluation d’une durée maximale de 60 jours visant à déterminer s’il peut être déclaré délinquant dangereux ou à contrôler.

Les parties se retrouveront devant la Cour le 4 mai. À la lumière des résultats de l’évaluation, Me Ann Marie Prince de la poursuite décidera s’il y a lieu de présenter une requête pour que le père indigne soit déclaré délinquant dangereux ou à contrôler.

L’homme, qu’on ne peut identifier en vertu d’une ordonnance de non-publication pour protéger les victimes, a reconnu sa culpabilité en octobre aux 11 chefs d’accusation auxquels il faisait face, des accusations d’inceste, de contacts sexuels et d’incitation à des contacts de cette nature.

L’ordonnance de non-publication vise aussi tout renseignement, comme la municipalité concernée, pouvant permettre d’identifier les victimes.

Les crimes odieux commis par le père se sont échelonnés sur une longue période, plus d’une dizaine d’années.