Taxe scolaire : la CAQ veut s’attaquer aux «iniquités» régionales

La Coalition avenir Québec (CAQ) souhaite s’attaquer aux «iniquités» de la taxe scolaire, en imposant un taux fixe dans toutes les régions du Québec.

Le chef de la CAQ, François Legault, a affirmé mardi matin à l’émission de radio «Gravel le matin» qu’il faisait cette proposition en réaction à un projet de loi du gouvernement qui vise à établir un taux uniforme de taxation dans les régions.

Selon le chef, le projet de loi est «broche à foin» et ne s’attaque pas aux iniquités entre les régions.

M. Legault précisera ses intentions plus tard dans la journée, lors de la conférence de clôture du caucus caquiste, qui se déroule à Sainte-Adèle depuis lundi.

Le député caquiste François Bonnardel a soutenu devant les journalistes que les citoyens s’attendaient à payer le même taux de taxe scolaire, peu importe la région où ils résident.

M. Bonnardel a reconnu qu’il existait des disparités entre les régions, mais il a laissé entendre que certaines commissions scolaires pourraient être indemnisées.

«Cette problématique va être réglée parce qu’on va compenser ces pertes que les commissions scolaires pourraient avoir. Oui, il y a certaines particularités, disparités qu’on soit en Abitibi, ou à Montréal», a-t-il déclaré.

Appui au projet de loi 107

La CAQ a par ailleurs annoncé qu’elle appuierait le projet de loi 107, qui vise à accroître la compétence et indépendance de l’Unité permanente anticorruption (UPAC).

Le parti réclamait qu’un comité de surveillance soit constitué par l’Assemblée nationale, ce qu’a accepté le gouvernement.

Le parti souhaite toujours que le dirigeant de l’UPAC soit nommé par les deux tiers de l’Assemblée nationale, mais il compte malgré cela appuyer le projet de loi du gouvernement.

«On n’est pas contre une force accrue de l’UPAC pour faire toute la lumière, surtout sur le financement du Parti libéral, l’enquête Mâchurer. On veut que ça aboutisse, on veut que ça sorte, alors on va lui donner les moyens», a expliqué le député André Spénard.

«On a eu le comité de vigilance aux deux tiers, nous pensons actuellement que c’est assez.»