Une ambassadrice pour mieux faire connaître la Fondation CLSC Suzor-Coté

La réputation de la Fondation CLSC Suzor-Coté, en matière de soins palliatifs à domicile, n’est plus à faire. Mais il y a plus, beaucoup plus. «Notre mission est beaucoup plus large», a confié son président Philippe Bergeron en conférence de presse, mercredi matin.

La Fondation, a-t-il souligné, dessert toutes les clientèles, des bébés aux adultes en passant par les adolescents. «Nous supportons le personnel qui se rend à domicile en leur fournissant le matériel nécessaire pour leur permettre de mieux accomplir leur travail, a expliqué le président. Et nous assurons le prêt d’équipements aux personnes en convalescence, incluant les soins palliatifs.»

Pour mieux faire connaître à la population ce volet de l’organisme qui fournit équipements et matériel nécessaires à la convalescence et à la réhabilitation, la Fondation CLSC Suzor-Coté a fait appel à une ambassadrice, Émilie Côté, qui a bénéficié elle-même des services de l’organisme.

Dans une vidéo réalisée par Stéphane Pinsonneault d’Exposeimage qu’on peut visionner sur la page Facebook de la Fondation,  la jeune femme, accompagnée de ses parents Patrick Côté et Johanne Laroche et de son amoureux Félix Champagne, témoigne de son histoire récente.

Le matin du 24 février 2016, sa vie et celle de sa famille basculent. Émilie Côté, âgée alors de 17 ans, est victime d’une grave collision sur la route 112 à Thetford Mines, subissant de graves blessures, dont une fracture au fémur droit, au bras droit,  blessure aussi  au tendon d’Achille du pied gauche qui a nécessité une opération.

Après avoir séjourné aux soins intensifs à Québec où, au départ, on a craint pour sa vie, la jeune femme a été transférée à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska une semaine plus tard. Dès lors, Émile Côté n’avait qu’une idée en tête : revenir à la maison et se remettre sur pieds.

La jeune femme et ses proches expliquent aussi tout ce qui a été mis en place, la rencontre avec l’ergothérapeute, les nombreux équipements prêtés par le CLSC. Tout se fait très rapidement. «Un service rapide et efficace. Le personnel a approuvé les installations à la maison. On nous a appris aussi à s’en servir. Tout cela avec l’appui de mes proches a fait en sorte que j’ai pu me rétablir rapidement», a confié Émilie.

Ainsi, l’ambassadrice n’a pas hésité longtemps pour accepter le rôle que lui proposait la Fondation CLSC Suzor-Coté. «Je voulais le faire pour sensibiliser les gens, leur montrer que ça peut arriver à n’importe qui, leur faire savoir les services offerts. C’est une bonne cause à soutenir», a-t-elle exprimé.

Tant qu’à s’impliquer, toutefois, Émilie Côté ne voulait pas que ce soit simplement une affaire d’image. «Je tiens à embarquer, à participer aux événements prévus, à sensibiliser les gens au fait que n’importe qui, à tous âges, peut avoir besoin des services du CLSC», a-t-elle fait savoir.

La jeune femme compte continuer à en parler à son entourage, aux jeunes en particulier, eux qui trop souvent «se sentent invincibles». «En racontant mon histoire, ils sauront que la Fondation CLSC Suzor-Coté existe et que différents services sont disponibles s’ils en ont besoin», a-t-elle conclu.

Un poinsettia à la fois

Les dirigeants de la Fondation CLSC Suzor-Coté ont profité de la rencontre de presse pour rappeler la campagne en cours de vente de poinsettias.

«La campagne se maintient. On a terminé le volet des entreprises. Tout ce qu’on vend à partir de maintenant, c’est du surplus. Nous avons encore quelque 400 poinsettias à vendre», a précisé le coordonnateur Gilles Langlois.

La balle est dans le camp de la population. «On invite les citoyens à changer la vie des gens, comme celle d’Émilie, un poinsettia à la fois», a rappelé Mélanie Labonté, coprésidente d’honneur de la campagne avec sa sœur Sandra et ses parents Micheline et Simon Labonté.

On peut se procurer les poinsettias chez Signé Garneau à Victoriaville et à Plessisville.