Harold Poisson veut un dernier mandat

Parce qu’il a encore un «paquet» de dossiers à piloter à Saint-Rosaire, le maire Harold Poisson a pris la décision de solliciter un nouveau mandat. Il siège au conseil depuis vingt ans, dont les dix dernières à la mairie. «Ce sera mon dernier!», avance-t-il.

Plusieurs facteurs ont milité pour vouloir se maintenir à la mairie.

M. Poisson évoque tout autant le passé, que le présent et le futur de Saint-Rosaire.

Du passé, il retient les «bases solides» auxquelles ont travaillé les administrations municipales de ses prédécesseurs, particulièrement sous la gouverne de l’ex-maire Yvan Godin.

Du présent, il parle du «dynamisme», de l’esprit et de la vision de l’actuel conseil municipal. «On avait un plan de cinq ans, on en élaborera un autre.»

Quant au futur, il recèle beaucoup de promesses aux yeux du maire sortant. Plusieurs projets verront leur aboutissement au cours des prochains mois, comme le réseau de fibres optiques que Sogetel devrait réaliser au cours de 2018. Comme ce sentier pédestre qui devrait être fini cet automne, assorti d’un nouveau pavillon, ajoute M. Poisson.

«On veut aussi acheminer une demande de subventions pour un projet de mise aux normes du service d’aqueduc.» Par la même occasion, la Municipalité referait son «noyau villageois», aménagerait des bandes piétonnières.

Harold Poisson parle aussi de l’entente avec la voisine, Saint-Louis-de-Blandford pour la sécurité-incendie, celle-là permettant l’achat d’équipements en partenariat.

Et puis, le maire sortant ne se verrait pas quitter la scène municipale alors que Saint-Rosaire soulignera son 125e anniversaire en 2018.

Il parle de Saint-Rosaire comme d’une belle municipalité, dotée notamment d’un centre de la petite enfance, d’une école. Il se réjouit de l’engagement de la Commission scolaire des Bois-Francs, laquelle, soutient-il, a d’autres projets pour Saint-Rosaire.

Il est un des derniers maires à rendre publiques ses intentions en vue de l’élection du 5 novembre. Seulement trois des 22 de la MRC d’Arthabaska ont annoncé leur retrait de la vie politique (Estelle Luneau, Denis Lampron, Alain Tourigny). Seule Jeannine Moisan, mairesse de Sainte-Élizabeth n’a pas fait connaître sa décision. Les 18 autres briguent un nouveau mandat.