Santé : qu’on rétablisse les services dans L’Érable

Je suis le président fondateur du CLSC/CHSP de l’Érable de Plessisville (Centre Local des Services communautaires et des Soins prolongés).

Auparavant, j’ai été membre du conseil municipal et président de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Plessisville, administrée à l’époque par les sœurs de la Charité jusqu’à 1972. À cette époque, l’Hôpital fournissait les principaux services de santé et de chirurgie de base à une population environnante estimée à plus de 85 000 personnes selon une étude incluant Plessisville, Princeville, Laurierville, Sainte-Julie, Lyster, Inverness, Saint-Ferdinand, Sainte-Sophie d’Halifax, Saint-Pierre-Baptiste, Notre-Dame-de-Lourdes et plusieurs autres municipalités limitrophes.

Pour répondre aux changements annoncés par le gouvernement du Québec, avec les médecins et principalement le regretté docteur Jules Boisvert en tête, et appuyé par le conseil d’administration de l’Hôpital, du conseil municipal, de tous les organismes de la région, particulièrement et surtout par toute la population, le conseil d’administration de l’Hôpital et un comité de citoyens ont réclamé immédiatement le remplacement des services de santé fournis par l’Hôpital du Sacré-Cœur par l’établissement d’un Centre Local des Services communautaires et le Centre Hospitalier de Services de Santé de Soins prolongés (CLSC & CHSP).

Des assemblées publiques, des rencontres avec le ministre de la Santé de l’époque Claude Gastonguay, l’appui du ministre des Finances Raymond Garneau, le maire Rosaire Côté et les conseillers, les médecins Jules Boisvert en tête,  Me Jules Bellavance, et plusieurs personnalités de toute la région, incluant les représentants syndicaux et toute la population avons obtenu avec fierté la construction et la réalisation des services de santé et de soins hospitaliers modernes comme souhaité par la population et dont nous avions bien besoin.

Malheureusement, force est de constater en 2016 que la réorganisation des services de santé à l’échelle du territoire québécois, que je ne peux voir passer sous silence, est possiblement rendue nécessaire, mais pas à n’importe quel prix et surtout en se rappelant que la Santé est la source de l’Économie, et que l’Économie est la source des services de Santé dont nous avons tous besoin.

On assiste présentement à une démolition ordonnée par le ministre de la Santé, le docteur Gaétan Barrette, de notre service de santé pour lequel nous avons mis tant d’efforts à construire. Peut-être a-t-il été mal renseigné sur les services fournis à la population environnante regroupant environ 85 000 citoyens de Lyster à Victoriaville, de Villeroy à Saint-Ferdinand et d’Inverness à Princeville et plus…

À l’exemple de l’ancien ministre de la Santé Claude Gastonguay, on demande au gouvernement de sursoir au démantèlement et d’ordonner, au nom de la Santé et de l’économie, le rétablissement des services de santé de base et particulièrement le service de la radiologie, qui est présentement fermé entraînant des dépenses supplémentaires de transport et de pertes de temps pour la population.   

Au bénéfice de tous les patients, avec l’appui  des conseils municipaux de la région, des médecins, des syndicats, les conseils d’administration du C.L.S.C,  de la Fondation du C.L.S.C./C.H.S.P., les industriels, les associations, de toute la population, et en particulier les candidats pour l’élection du comté d’Athabaska le 5 décembre, il faut au moins insister sur le rétablissement de la radiographie.   

Considérant qu’aucune construction n’est nécessaire et considérant que tous les équipements sont déjà en place, on espère qu’une ordonnance de la part du ministre Barrette soit émise avant la tenue du scrutin électoral que les services de base et en particulier la radiographie soient rétablis. Cette requête a l’appui de plus de 99% des citoyens consultés.

Gérard Goulet

Plessisville