Guy Morin entre dans la danse

Le vice-président du collectif Tous contre un registre québécois des armes à feu, Guy Morin, porte la bannière conservatrice dans le comté d’Arthabaska en vue de l’élection du 5 décembre.

Il a fait savoir qu’il en est à sa première expérience en politique. «J’ai côtoyé Sylvie Roy lors de ses six derniers mois de vie. Elle était un bon exemple et grâce à elle, on a réussi à faire passer la pétition [du registre des armes à feu]. Je lui en devais une et la plus belle façon de la remercier était de me présenter», a expliqué le candidat qui réside à la fois à Québec et à Trois-Rivières.

Questionné sur ses intentions à l’égard des gens d’ici, il a mentionné qu’il se donnait encore quelque temps afin de bien évaluer les besoins de la population.

«J’ai entendu parler de certains dossiers, mais je me donne du temps pour rencontrer les personnes dans le comté et voir leur intérêt. En ce moment, je vois un paquet de partis politiques qui essaient de leur passer leur agenda. Pour moi, c’est l’agenda des citoyens qui est le plus important.»

Lorsque le www.lanouvelle.net lui a demandé si son équipe allait être composée de gens de la région, il a rétorqué qu’il ne pouvait pas en dire davantage pour le moment. «J’ai une grande équipe qui travaille depuis quelques semaines et au cours des prochains jours, vous allez voir que toutes les choses vont s’enchaîner et on sera partout», assure-t-il.

«Guy Morin, c’est quelqu’un qui a du front. Il n’a pas peur de se battre pour ce qu’il croit juste, des gens comme ça, c’est rare. Je suis convaincu que Guy saura prouver aux électeurs d’Arthabaska, comme Sylvie Roy le faisait si bien, que faire de la politique autrement c’est possible», a lancé le chef du Parti conservateur du Québec, Adrien Pouliot.

Père de trois enfants et entrepreneur dans le domaine de la sécurité, M. Morin est aussi connu de la population québécoise pour avoir participé à la populaire émission Tout le monde en parle en avril dernier dans laquelle il était invité pour échanger sur le contrôle des armes à feu.

La région avant la métropole

Durant l’entrevue, M. Morin a mentionné qu’il avait la ferme intention de bien représenter les gens de la région.

«Le député doit aller à l’Assemblé nationale pour représenter les gens du comté et non défendre la ligne de parti. On sait que tous que les partis ne font que leur projet de loi et leur programme en fonction de l’opinion véhiculée sur l’île de Montréal.»