Un clin d’œil aux producteurs d’ici

PUBLIREPORTAGE. Les succès économiques sont réalisés en collaboration avec Victoriaville et sa région et la Corporation économique de Victoriaville et sa région.

C’est avec l’engagement de proposer une nouvelle expérience gustative, en offrant des menus soigneusement préparés avec des produits régionaux, que le restaurant victoriavillois Le Kolectif a vu le jour le 25 juin 2014.

Diplômée de l’Institut du tourisme et de l’hôtellerie du Québec (ITHQ), Mélanie Paradis découvre et tombe en amour avec la région il y a quelques années. Elle note alors la présence de nombreuses fermes agroalimentaires. Soutenue par sa mère, Nicole Morency, et un groupe d’amis désirant valoriser les produits biologiques, elle prend possession d’un fonds de commerce dans un secteur où elle note l’absence d’une offre alimentaire propulsant les produits régionaux au premier rang.

Depuis plus de deux ans, elle dirige cet établissement avec la ferme volonté de changer progressivement les habitudes des consommateurs. Au cœur de ce projet, on retrouve des entreprises agroalimentaires soucieuses du respect des ressources que leur offre la terre, ainsi qu’une gestionnaire chevronnée qui a créé son emploi en respectant ses propres valeurs.

Avec conviction, elle appuie les actions qui visent à offrir à la population une alternative aux nombreux restaurants où sont servis des repas rapides «Le consommateur est de plus en plus conscientisé à l’importance de bien s’alimenter. Grâce au restaurant Le Kolectif, je partage mes idées culinaires avec les citoyens tout en soutenant nos producteurs trop souvent oubliés dans le passé».

Une offre de menu qui tient compte des saisons

Situé au 761, boulevard des Bois-Francs Sud, à Victoriaville, dans le secteur du Vieil Arthabaska, Le Kolectif propose une cuisine du marché accessible, savoureuse et authentique.

Presque 100% des menus préparés au Kolectif se composent de produits du terroir. Parmi les entreprises agroalimentaires qui sont en lien avec ce restaurant, mentionnons, entre autres, le Moulin Lapierre de Saint-Norbert-d’Arthabaska, la Ferme Bio-Maraîchère située à Ham-Nord, la Ferme des hautes terres de Saint-Rémi-de-Tingwick, par qui la saucisse cassis et porto a été créée spécifiquement pour le Kolectif. Font également partie du menu, de l’agneau en provenance de la bergerie  Étoile d’or de Saint-Christophe-d’Arthabaska, de la pintade de la Faisanderie de Saint-Albert et du canard de Canard gouteux de Warwick. De plus, mentionnons les fromageries suivantes : la Maison Grise, Le Presbytère et la Fromagerie Warwick.

Ce sont les saisons et les produits qui définissent les menus. L’offre varie selon la période annuelle et selon les arrivages des producteurs partenaires. Mélanie Paradis, chef cuisinière expérimentée, prépare avec attention des plats pour les gens qui aiment découvrir. En collaboration avec ses trois employés, dont Caroline Mercier, pâtissière diplômée et actuellement en formation pour devenir nutritionniste, elle crée de nouveaux plats végétariens.

«À notre restaurant, les produits gardent leurs goûts et leur fraîcheur jusqu’au moment de les savourer. Lorsqu’on cuisine les plats tout est bien dosé.» Ouvert au public selon un horaire établi, Le Kolectif s’adresse également aux groupes de quinze à trente-huit personnes. «Pour ces gens, j’offre de personnaliser le menu et notre établissement demeure accessible tous les jours de la semaine.»

Autre particularité, le brunch du dimanche. Il ne s’agit pas d’un buffet traditionnel. On y offre un menu comprenant quatre à cinq services incluant les œufs brouillés style français. Chacun des plats reflète une touche personnalisée propre à ce restaurant.

Être près de la communauté

Depuis son ouverture, Le Kolectif a accueilli des conférences portant sur l’agriculture, quelles soit biologique ou urbaine, et l’éducation. Pour la gestionnaire et son personnel, ce restaurant se distingue également en proposant aux visiteurs une rencontre entre l’art culinaire et l’art visuel. L’objectif de tisser des liens avec la communauté par l’intégration de pratiques artistiques innovantes est au cœur de son existence.

Présentement, et ce, jusqu’au 24 novembre prochain, y est présentée l’exposition Les rythmes de l’automne de Ginette Saint-Amant, artiste de Victoriaville, diplômée du baccalauréat interdisciplinaire en arts de l’UQAC et de la maîtrise en arts plastiques de l’UQAM. Cette exposition, qui porte sur l’évolution et la migration, est composée d’une pièce maîtresse, un dessin-installation. Ce grand dessin donne l’impression d’un long mouvement fluide, laissant apparaître un vol d’oies blanches au-dessus de plusieurs paysages à l’aquarelle.

L’artiste Ginette Saint-Amant sera probablement de retour au Kolectif, au printemps prochain, avec une œuvre «in situ» qui intégrera l’art visuel à l’art culinaire. Ses expositions s’inscrivent dans l’esprit communautaire, initié par les fondateurs de ce restaurant, en rejoignant le partage des valeurs, la mise en commun des potentiels et l’échange des idées.

Un secteur économique exigeant tout en étant valorisant

La restauration n’est pas le secteur le plus lucratif qui existe. Toutefois, pour cette entrepreneure qui détient une vingtaine d’années d’expérience, la personnalité et l’originalité de son restaurant lui ont permis de demeurer active dans le domaine alimentaire. Par une association solide que Mélanie Paradis a bâtie avec ses producteurs partenaires et la promotion artistique qu’elle a su mettre de l’avant dans un nouveau projet, Le Kolectif se veut un lieu unique et accueillant.

Maintenant que son projet est en marche et que les prochaines années s’annoncent prometteuses, Mme Paradis souhaite élargir sa clientèle en étant mieux connue du public. De plus, elle rêve d’offrir des légumes en provenance de son propre jardin.

Fière de la progression du restaurant, elle continue d’y croire et d’investir de son temps. Considérant que rien n’est acquis, elle n’hésite pas à s’ajuster et à se repositionner afin que son établissement poursuive sur sa lancée. Ce fut le cas alors qu’elle a décidé, après quelques mois, de retirer le menu permanent pour le remplacer par un menu hebdomadaire. Ainsi, d’une visite à l’autre, le client est appelé à découvrir de nouvelles variantes des plats légèrement modifiés au fil des saisons.

Avec audace et finesse, comme le dit si bien la chef du restaurant Le Kolectif, non seulement la passion de l’équipe en place est visible, mais, en plus, elle se goûte au quotidien.