Œuvre identitaire : Saint-Norbert se mobilise
Lorsqu’elle sera terminée, l’œuvre identitaire «Être ici à Saint-Norbert c’est…», réalisée dans la municipalité, aura été façonnée par environ 200 personnes. Si on calcule que la petite municipalité compte environ 1200 habitants, on se retrouve avec une forte mobilisation.
Mardi après-midi, ce sont les aînés de l’endroit qui ont été sollicités par l’artiste responsable de l’œuvre, Daniel Martineau. Ce dernier s’était rendu à la salle communautaire où, à la suite d’une conférence, il a demandé à la douzaine de personnes présentes de laisser une empreinte de leur main sur une tuile d’argile. Il avait déjà fait la même chose avec des enfants du CPE de l’endroit.
Quant aux élèves de l’école primaire Notre-Dame, ils ont aussi eu leur rôle à jouer en modelant des tuiles avec des fleurs ou des étoiles (pour les plus jeunes) ou à leur choix (pour les plus vieux).
Les tuiles ainsi réalisées viendront entourer la pièce maîtresse d’argile qu’est à réaliser le céramiste-sculpteur dans son atelier, avec l’aide d’adultes de la municipalité qui auront ainsi mis leur touche à ce beau projet. «L’idée, c’est de faire participer le plus de gens possible afin que les gens en prennent possession», explique-t-il.
Daniel a également voulu inclure les jeunes et les enfants ce qui, selon lui, assure que l’œuvre sera respectée. Il est assez satisfait de la participation citoyenne jusqu’à présent pour la réalisation de l’œuvre. «Ce qui freine, c’est la peur qu’ont les gens de faire de l’art alors qu’ils croient qu’ils en sont incapables», a-t-il remarqué.
La coordonnatrice des projets d’œuvres identitaires, Reine Bouthat, a confirmé que la participation à la création de Saint-Norbert était exceptionnelle. «Un taux de 9%, c’est la meilleure collaboration jusqu’à présent», a-t-elle affirmé en ajoutant que lorsque les enfants étaient mis à contribution, la participation était toujours intéressante.
Installation d’ici peu
L’œuvre avance assez rapidement et le créateur croit qu’il sera possible d’en faire l’installation à la fin du mois de novembre. Elle sera accrochée sur le mur extérieur du centre communautaire, à droite de la porte d’entrée, tout près de l’aménagement paysager. En fait, deux pans de murs seront utilisés : le premier plus près de la porte pour l’œuvre principale et celui entre les deux fenêtres pour une plus petite, faite des tuiles restantes.
La quatrième œuvre
Il s’agit de la quatrième œuvre identitaire réalisée dans la MRC d’Arthabaska, après Sainte-Clotilde-de-Horton, Notre-Dame-de-Ham et Victoriaville. Elle bénéficie d’une subvention de 10 000 $ pour sa réalisation, argent provenant de la MRC d’Arthabaska, du ministère de la Culture et de la Municipalité. Chesterville est en processus de création aussi.