Le 10e bras robotisé remis à une Drummondvilloise

On lui avait réservé la surprise. Et toute une! Pierrette Vandal, une résidente de Drummondville, l’a reçu, jeudi soir, ce bras robotisé qui lui facilitera la vie en lui procurant une plus grande autonomie.

La Drummondvilloise a reçu son bras robotisé, le 10e que remet la Fondation le Pont vers l’autonomie, à l’occasion d’une soirée cocktail «Le bras sur le cœur» à laquelle participaient près de 200 personnes au Club de golf Victoriaville.

Un bras robotisé obtenu aussi grâce au soutien financier de Gilles Soucy du Groupe Soucy de Drummondville qui a fait don de 20 000 $. «Pierrette, je l’ai vue grandir. Et  c’était très triste quand ça allait moins bien pour elle. Sa mère m’a contacté pour avoir de l’aide. Le Groupe Soucy s’implique dans diverses causes, supporte les hôpitaux, a-t-il souligné. Tout ce qu’on a fait ne nous a jamais appauvris. Et cela rend beaucoup service. C’est très important.»

À ce jour, la Fondation le Pont vers l’autonomie, fondée en juin 2013, a pu amasser pas moins de 450 000 $ et remis 10 bras robotisés.

«Neuf autres viendront cette année. Et nous visons, à compter de 2020, la remise 20 bras Jaco par année», a fait savoir le président et fondateur Samuel Fleurent Beauchemin.

Une formule cocktail

La Fondation le Pont vers l’autonomie a délaissé sa soirée d’humeur pour organiser plutôt une soirée cocktail Le bras sur le cœur au cours de laquelle les intéressés pouvaient participer à un encan silencieux.

La soirée a permis à l’organisme d’amasser pas moins de 30 000 $.

«Nous voulions rendre hommage à nos bénévoles et à nos grands donateurs qui nous font confiance. Nous voulions vous démontrer à quoi servent vos dons. Sans votre générosité, rien de tout cela ne serait possible», a indiqué Samuel Fleurent Beauchemin.

Les convives ont pu visionner une vidéo rappelant l’histoire et la mission de cette jeune fondation, une vidéo avec des témoignages touchants comme celui du fondateur. «En janvier 2014, ce fut le plus beau jour de ma vie lorsque mon frère Guillaume a reçu son bras robotisé. Ce plus beau jour a été suivi du pire deux semaines plus tard avec son décès le 8 février», a exprimé Samuel Fleurent Beauchemin.

Plutôt que de tout larguer, Samuel a poursuivi l’œuvre avec une énergie renouvelée.

Le fondateur de la Fondation le Pont vers l’autonomie a salué ces personnes à qui il vient en aide, «ces personnes prisonnières de leur corps, mais qui nous inspirent, qui ne baissent jamais les bras. Ce sont des battants et nos héros».

Le président de Terrassement Côté, Gaston Côté, avait accepté la présidence d’honneur de la soirée. «On célèbre l’accès à une plus grande autonomie et à l’atteinte du plein potentiel», a-t-il souligné, ajoutant que la cause le touchait beaucoup et avouant avoir été bien impressionné par Samuel Fleurent Beauchemin et son histoire.

Tout comme d’ailleurs Hugo D’Amour de Cascades. «Nous avons été impressionnés, au départ, par sa volonté de faire lever sa fondation. C’est extraordinaire le chemin parcouru jusqu’ici», a-t-il dit.

Le maire de Victoriaville, André Bellavance, pour sa part, l’a remercié d’avoir poursuivi son œuvre à la suite du décès de son frère. «Je suis vraiment impressionné par tout ce que tu fais. Il faut continuer», a-t-il lancé.

Cette soirée cocktail reviendra l’an prochain dans une formule, dit-on,  encore améliorée.

D’ici là, d’autres activités viendront soutenir l’organisme dans sa mission, dont la vente de fromages en novembre. Elle avait connu un franc succès l’an passé générant des recettes de 24 000 $.