Une saison en dents de scie pour Alex Labbé

Pour sa première saison complète au sein de la série NASCAR Pinty’s, Alex Labbé a connu une année en montagnes russes.

Tantôt il pouvait connaître une bonne course et terminer parmi les cinq premiers, tantôt sa voiture le laissait tomber en raison de problèmes mécaniques.

«Plusieurs sports sont encrés sur l’athlète, mais ce n’est pas le cas en course automobile. C’est difficile de blâmer une personne en particulier, car il y a tellement de personnes qui travaillent sur la voiture. Ça fait partie de la game», a expliqué le pilote de l’équipe Can-Am/Kappa/Cyclops Gear/Lou’s Barbeque.

Il a commencé la saison sous les chapeaux de roue avec la pôle position et il a été le premier à franchir le fil d’arrivée à l’Autodrome Chaudière de Vallée-Jonction lors de la troisième course de la saison. À la course suivante, il a pris place sur la deuxième marche du podium lors de l’ICAR 100. Par contre, il a terminé respectivement au 12e et au 7e échelon lors des deux courses suivantes.

«On voulait revenir fort, mais il y a toujours eu des niaiseries qui sont arrivées», a-t-il lancé. Au classement cumulatif, Labbé a terminé au septième échelon des pilotes avec une récolte de 423 points. Il a terminé parmi les cinq premiers coureurs à six reprises en plus d’avoir été le plus rapide lors des qualifications à quatre occasions. C’est la recrue Cayden Lapcevich qui a remporté le championnat des pilotes devant Andrew Ranger et Alex Tagliani.

Il roulera encore pour Can-Am l’an prochain

Au début du mois, Labbé a reçu une bonne nouvelle. Can-Am, le commanditaire principal, lui a confirmé qu’il sera de retour l’an prochain.

«Je suis content de voir qu’ils ont vu mes efforts, malgré la saison difficile», était soulagé de dire le pilote qui n’a pas dévoilé les termes financiers de cette nouvelle entente.

«Il n’y a pas beaucoup de pilotes qui peuvent vivre de ça», a-t-il ajouté. Or, il ignore s’il reviendra sur ce circuit la saison prochaine. «Ce n’est pas sûr à 100%», a dit celui qui pourrait bien se retrouver au sein d’un circuit de développement chez nos voisins du Sud.

En revanche, il assure qu’il prendra part à quelques courses sur les circuits majeurs des États-Unis afin d’obtenir sa licence pour ce genre d’épreuves.

Sur les bancs d’école

Maintenant que sa saison est terminée, le pilote de 23 ans étudiera à l’University of Northwestern Ohio dans le programme lié à la haute performance technologique des automobiles.

«C’est un domaine qui me passionne et en tant que pilote, c’est toujours utile. Si un jour je ne le suis plus, je pourrais rester dans le domaine», a-t-il conclu.