La solution se trouve à l’interne, croit Robitaille

HOCKEY. Lorsqu’on regarde froidement l’alignement que présenteront les Tigres cette saison, on remarque rapidement la qualité de l’attaque. Pascal Laberge, Maxime Comtois, Ivan Kosorenkov, Mathieu Ayotte, Alexandre Goulet, Jacob Lapierre, James Phelan et Félix Lauzon, notamment, offriront une force de frappe redoutable aux Félins.

C’est sans compter l’apport de plusieurs jeunes patineurs qui se grefferont possiblement à l’organisation comme le fougueux Antoine Lessard, l’énergique Félix Meunier, le robuste Félix Paré et le polyvalent Jimmy Huntington.

C’est plutôt en défensive que l’équipe semble miser sur moins de profondeur. Tristan Pomerleau, Vincent Lanoue, Nicolas Latulippe, Bradley Lalonde et Guillaume Beck prendront certes du galon, il reste que c’est à cette position que les Félins seront les moins expérimentés. Pierre-Olivier Demers a connaît un bon camp d’entraînement. Joey Sansoni démontre une fois de plus qu’il est un patineur excessivement dédié. C’est à la ligne bleue que l’équipe sera la plus vulnérable.

L’entraîneur-chef Louis Robitaille ne voit pas la situation du même œil. Il est convaincu que sa brigade saura faire preuve d’efficacité et lui permettre de remporter de nombreuses victoires. «Vous voulez le beurre et l’argent du beurre», laisse-t-il tomber lorsqu’on lui parle du manque de profondeur en défensive.

Robitaille estime que les défenseurs dominants se font rares à travers le circuit. Il est convaincu que sa brigade se compare avantageusement aux autres à travers la Ligue de hockey junior majeur du Québec. L’entraîneur-chef estime qu’au-delà des joueurs, c’est le système et la façon dont il est appliqué qui font la différence.

«On n’a qu’à regarder Drummondville, lorsque j’étais derrière le banc des Voltigeurs. On avait éliminé les Tigres. Sur papier, nous n’avions toutefois pas la meilleure brigade défensive du circuit. Cette année-là, pourtant, on a terminé au sommet dans la ligue au chapitre des buts alloués», a-t-il lancé.

Robitaille souligne qu’il n’en voudra pas à son directeur général si celui-ci ne parvient pas à amener du renfort à la ligne bleue d’ici lundi, date limite de la période des transactions. Kevin Cloutier a passé de nombreuses heures au téléphone au cours des derniers jours. À ce point-ci de la saison, difficile de sceller une entente, toutefois. Plusieurs directeurs généraux veulent attendre à la pause des fêtes avant de bouger, souhaitant évaluer leur formation.

L’entraîneur-chef estime qu’il ne faut pas attendre le renfort, mais plutôt travailler avec les ressources en place. La solution se trouve souvent l’interne. Il tente donc de tirer le meilleur de chacun et appliquer un système de jeu efficace.