Toujours une autre histoire en séries
BASEBALL. Oui, le Cactus est assuré de terminer au premier rang de sa division et d’affronter la pire équipe au premier tour des séries éliminatoires. Or, l’entraîneur-chef, Marc-André Jodoin, sait que les matchs du calendrier régulier seront très différents de ceux des séries.
Ils seront différents, car rares sont les équipes qui ont présenté un alignement complet durant la saison. Ce qui ne sera pas le cas en séries et qui changera la donne de façon significative.
«Les équipes qui ne réussissent pas aligner des victoires sont des clubs qui ont beaucoup d’absents durant la saison. Et là oups!, ils arrivent durant les séries, ce qui rend les matchs plus intéressants», a soulevé l’entraîneur.
Au premier tour des séries, le Cactus affrontera les Expos de Sherbrooke.
Les troupiers de Jodoin ont remporté six des sept duels disputés entre les deux équipes durant le calendrier régulier.
Cherchant encore le point qui fait mal
À quelques jours d’entamer les séries, Jodoin espère toujours que ses joueurs pourront trouver leur erre d’aller au bâton.
«On n’est jamais capables d’avoir le coup sûr opportun qui nous permettrait de prendre les devants, a critiqué le coach. On pourrait faire mal à l’autre équipe avec quelques points d’avance et ça nous aiderait à mieux respirer.»
Son as frappeur, Pier-Olivier Dostaler, abonde dans le même sens. «On a vraiment eu de la difficulté à produire des points et à être clutch avec des joueurs en position de marquer.»
En somme, il déplore le manque d’opportunisme de sa troupe. À cinq reprises cette saison, le Cactus a réussi à se sauver avec la victoire avec seulement un point d’écart tandis que ses adversaires ont remporté trois duels de cette manière.
Ce soir, le Cactus reprendra son match du 5 août face aux Cascades, à Shawinigan, qui avait été interrompu en raison de la pluie. Les Cascades avaient pris les devants 3 à 2 en fin de troisième manche.
Le dernier match de la saison du Cactus sera disputé le 14 août. Pour l’occasion, le Big Bill sera de passage au stade Rémi Deshaies.
Par Alex Fortin