Anxiété et joie pour l’auteure Valérie Baril

LIVRE. Lors de la Foire Bières, Bouffe et Culture de Princeville qui se tiendra du 9 au 14 août, les sentiments d’une auteure de la région valseront entre la joie et l’anxiété.

Par Alex Drouin. Native de Victoriaville, mais ayant grandi à Princeville, Valérie Baril a publié son premier roman, Tout pour toi en janvier dernier. L’histoire se passe à la fin des années 40 et raconte l’histoire d’Adèle Destroismaisons, qui doit épouser un homme qu’elle n’aime pas.

Le récit se déroule à Princeville, là où a grandi Valérie. Un patelin qu’elle a quitté il y a un peu moins de 10 ans.

«Je ne sais pas comment je vais me sentir, a dit celle qui présentera son roman à la fin de la Foire, les 13 et 14 août. J’ai quelques craintes et je ne sais pas comment les gens vont réagir.»

Or, elle reconnaît qu’elle a bien hâte de présenter son livre, dont les premiers balbutiements remontent à 2009. Ce n’est pas qu’elle brosse un portrait négatif de Princeville, mais plutôt qu’elle espère avoir bien représenté la région à travers son œuvre.

Auteure malgré la dyslexie

En entrevue, la femme de 30 ans a mentionné souffrir de dyslexie et qu’écrire était une bonne façon pour elle de mettre sur papier ce qu’elle pensait.

«Je suis très timide et c’était la meilleure façon que j’ai trouvée pour m’exprimer», a-t-elle dit timidement alors que l’entrevue téléphonique était déjà entamée depuis quelques minutes.

Un message à sa génération

La maison d’édition La Société des Écrivains résume son livre comme suit : Valérie Baril plonge dans le Québec rural d’après-guerre pour donner naissance à une grande fresque mélodramatique dans la plus pure tradition du genre. Mêlant une déchirante histoire d’amour aux difficultés de l’émancipation féminine, l’auteure orchestre un ballet d’âmes écorchées qui ne saura laisser indifférent.

Des thèmes qui sont loin d’être associés à une femme dans la jeune trentaine.

«Je voulais montrer à notre génération et aux prochaines que les femmes n’avaient pas autant de liberté qu’aujourd’hui. Par exemple, elles n’avaient pas le droit d’avoir des relations hors-mariage», a conclu l’auteure.