Jean-Baptiste n’a pas trouvé L’amour dans le pré

TÉLÉVISION. C’est jeudi soir que s’est terminée la série d’émissions L’amour est dans le pré sur les ondes de V. Le participant Jean-Baptiste Rondeau, agriculteur de 24 ans de Sainte-Élizabeth-de-Warwick, n’a pas trouvé l’amour de sa vie, mais a vécu une merveilleuse expérience.

En entrevue téléphonique vendredi matin, il a confié que le dénouement de l’émission n’avait pas été celui qu’il espérait. En effet, Jean-Baptiste s’était véritablement inscrit à l’émission dans le but de trouver la femme qui partagerait sa vie. «Mais j’ai eu de belles surprises et pour moi cette émission aura été la chance d’une vie», a-t-il indiqué.

Il s’est embarqué dans cette aventure avec les meilleures intentions du monde. Il a pris son courage à deux mains afin de vivre cette aventure. «Je ne savais pas que ce serait aussi intense. Au début, les caméras me stressaient. Te faire voir à la télé, divulguer ta vie à tout le monde, faut être masochiste pour faire cela si tu n’y vas pas pour les bonnes raisons», a-t-il commenté. Il s’est rapidement investi dans cette aventure qui lui a permis de rencontrer des filles intéressantes et de vivre des activités avec elles. «Ça m’a aussi donné la chance de me connaître et de savoir ce que je veux dans la vie», a-t-il confié.

Jean-Baptiste explique aussi qu’il ressort grandi de cette expérience et qu’il n’en retient que du positif. Même si avec Sandrine les choses avaient bien évolué et laissaient présager le meilleur, l’arrivée du quotidien a eu raison assez rapidement de la relation. «C’était d’ailleurs ma crainte. Quand la vie a recommencé, j’avais du travail à faire. Nos deux mondes se sont confrontés», se souvient-il.

Mais il n’est pas le seul à terminer l’émission sans compagne puisque d’autres participants ont été rattrapés par la vie quotidienne et les couples se sont rapidement défaits. «Ça a peut-être à voir avec le choix des filles», s’interroge-t-il.

Le producteur agricole voulait réellement participer à cette émission. C’était même la quatrième fois qu’il s’y inscrivait. «Quand j’ai vu que ça a marché pour Maxime Roux et qu’il a aujourd’hui deux belles petites filles, ça m’a intéressé. L’émission me donnait l’occasion de rencontrer des filles qui s’intéressaient déjà à moi», a-t-il fait valoir.

Parce qu’aujourd’hui pour les jeunes, les occasions de rencontres sont nombreuses sur Facebook, mais en personne, comme il le souhaite, c’est plus difficile. «La seule manière de rencontrer quelqu’un, c’est au dépanneur en achetant une barre de chocolat. À ce moment, t’espères que la caissière sera jolie», a-t-il lancé en riant. L’agriculteur de Sainte-Élizabeth ne perd tout de même pas espoir de trouver la perle rare qui partagera sa vie.

À la recherche d’une femme dans un rayon de 15 km

Plusieurs ont retenu de son passage de jeudi soir, au petit écran, qu’il recherchait maintenant dans un rayon plus rapproché, soit à 15 km de chez lui, une amie de cœur. Il a indiqué qu’il ne fréquentait actuellement personne et avait eu beaucoup de demandes d’amitié et de messages sur les réseaux sociaux. «Plusieurs filles m’ont approché pour me rencontrer.»

Il voulait attendre la fin de l’émission avant de donner suite aux nombreux messages qui, depuis, sont encore plus nombreux.

Son expérience n’aura donc été que positive et même qu’il recommande à ses collègues agriculteurs, en quête d’amour, de s’y inscrire aussi. «S’ils sont prêts et motivés bien entendu.» Il a indiqué s’être laissé porter dans tout ça, par une équipe professionnelle qui a tout organisé les rencontres et les activités.

Jean-Baptiste croit aussi que pour fonctionner, il lui faudrait trouver une fille provenant du milieu agricole ou sinon ouverte d’esprit. Il a été authentique dans toute cette histoire et souligne que ceux qui l’ont aimé à la télévision vont l’aimer en personne puisqu’il est resté le même.

Aujourd’hui, il est serein dans tout cela et profite du «vedettariat» associé à son passage au petit écran. Les gens le reconnaissent partout depuis le début de la diffusion de l’émission et ça l’amuse toujours de parler avec eux. «Ils sont gentils et sont intéressés à ce que j’ai vécu», apprécie-t-il.