L’inspirante Perrine Leblanc

LITTÉRATURE. De sa naissance jusqu’à l’écriture actuelle de son prochain roman, Perrine Leblanc s’est livrée en toute simplicité dans le cadre d’une entrevue publique inspirante animée par Danielle LeBlanc.

Devant une vingtaine de personnes réunies à la bibliothèque Charles-Édouard-Mailhot, l’écrivaine, qui a passé la majorité de sa jeunesse à Victoriaville (jusqu’à 17 ans), a raconté, lors de ce Plaisir d’écrire, bonheur de lire, son amour pour l’écriture, son cheminement littéraire et quelques pans de sa vie.

De L’homme blanc à Malabourg, les gens ont pu en savoir davantage sur cette écrivaine qui habite Montréal depuis 2002 et qui est publiée chez la prestigieuse maison d’édition Gallimard. Ses deux romans sont traduits en anglais et vendus dans le Canada anglais et aux États-Unis bientôt (en avril). D’ailleurs, du côté américain, une excellente précritique de Malabourg, The Lake en anglais laisse présager le meilleur pour ce deuxième roman.

Si son premier livre se déroulait en Russie et le second dans un village et une réserve indienne imaginés à partir de ses souvenirs de la Gaspésie, pour le troisième, c’est en Irlande qu’elle veut nous transporter. En fait, en Irlande, à Paris et à Montréal. Perrine a aussi annoncé que deux personnages principaux se retrouvaient dans le troisième roman, un homme et une femme. Les gens présents ont même eu le droit de connaître le titre de travail du roman, un «très mauvais titre», comme l’a dit Perrine. Mais pour ce qui est du véritable titre du prochain livre, même s’il lui est «tombé dessus» il y a trois semaines, l’écrivaine n’a pas voulu le dévoiler.

On a aussi appris que ce troisième roman serait dédié à son père (Claude Lapointe) et à sa grand-mère paternelle (qui a des origines irlandaises) alors que Malabourg était dédié à sa mère (Dorothée Leblanc) et sa grand-mère maternelle.

Perrine Leblanc a également partagé ses choix de lectures, confiant que ces temps-ci elle était attirée par la poésie irlandaise (sujet oblige). Mais puisqu’elle est actuellement en écriture, elle ne lit pas de romans. Par contre, lorsqu’elle est en période de recherches (précédant l’écriture), elle se dit une véritable «boulimique» de lecture.

L’animatrice Danielle LeBlanc lui a posé différentes questions et a également lu un passage de Malabourg, mettant l’écrivaine un peu mal à l’aise. «Je ne relis pas mes livres parce que je voudrais les corriger», a-t-elle indiqué.

Bref, la soirée a été l’occasion de passer un agréable moment à connaître une écrivaine renommée (elle a gagné, entre autres, le prix du Gouverneur général en 2011). Une véritable inspiration autant pour les lecteurs que pour ceux qui voudraient se lancer dans l’écriture.

Le prochain Plaisir d’écrire, bonheur de lire aura lieu le 31 mars et c’est Louis Caron qui sera l’invité de Danielle LeBlanc.