Accident de travail chez Armature Bois-Francs : le travailleur se porte bien

ACCIDENT. Bonne nouvelle pour le jeune travailleur de 25 ans qui a été victime, jeudi soir, d’un accident de travail chez Armature Bois-Francs du boulevard de la Bonaventure dans le parc industriel de Victoriaville. Le jeune homme se porte bien. Son séjour au centre hospitalier a été de courte durée.

«Notre travailleur n’a subi aucune fracture. Il a subi une contusion au genou gauche et un étirement musculaire à la cuisse droite. Il a été admis à l’urgence vers 23 h et il a obtenu son congé de l’hôpital vers 0 h 15», a confié Alain Perron, directeur en santé et sécurité au travail chez Armature Bois-Francs.

Le travailleur devrait retrouver son poste jeudi prochain. Mais d’ici là, on lui réserve des travaux légers.

Alain Perron a expliqué les circonstances de l’accident survenu vers 21 h 45. Le jeune homme travaillait, à l’extérieur, sur des paquets de tiges d’acier. «Il a glissé entre deux piles pour s’y retrouver coincé assez profondément», a-t-il indiqué.

Pourtant, l’espace entre les deux était restreint. «Le travailleur est mince. Et il a pu glisser entre les deux piles. Quelqu’un d’autre de plus corpulent ne se serait pas retrouvé dans pareille situation», a noté M. Perron.

Le travail pour le dégager de sa fâcheuse position n’a pas été de tout repos. L’intervention des paramédics et des pompiers a été nécessaire.

Les pompiers ont été dépêchés sur place avec leur matériel de désincarcération. «Nous avons eu recours aux coussins qu’on utilise parfois pour soulever les véhicules. On s’en est servi pour créer plus d’espace entre les deux piles de tiges», a indiqué Martin Leblond, directeur du Service de la sécurité publique.

Le travailleur, a confié M. Leblond, disposait sur lui d’un système d’alerte, ce qui a permis d’avertir les autres travailleurs de l’accident.

Il aura fallu près d’une quarantaine de minutes et l’utilisation de la planche des paramédics pour dégager le travailleur de sa fâcheuse position. «Il a toujours été conscient lors de l’intervention. On l’a immobilisé sur la planche pour le dégager de façon sécuritaire», a fait savoir Stéphane Mauger, superviseur aux opérations à Urgence Bois-Francs.

Mesures correctrices

L’entreprise Armature Bois-Francs n’a pas tardé à réagir. «Un inspecteur de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST) nous visitera la semaine prochaine. Mais j’ai déjà complété mon enquête. Nous allons mettre en place des mesures correctrices pour éviter qu’un pareil accident ne se reproduire. On se préoccupe de nos employés. On s’assure de l’utilisation de bonnes méthodes de travail», a souligné Alain Perron.

Habituellement, les espaces entre les piles sont de cinq ou six pouces, ce qui ne permet pas de glisser entre les paquets. «Mais l’espace où s’est produit l’accident était un plus grand, assez pour que notre employé, en raison de son gabarit, se retrouve coincé», a fait savoir le directeur en santé et sécurité au travail.

Plus de peur que de mal, heureusement.