La Ville de Plessisville réitère son accord avec le projet BMR

MUNICIPAL. Grandement médiatisé au cours des derniers mois, le projet de réfection du commerce BMR à Plessisville fait couler beaucoup d’encre, les citoyens du secteur visé ayant clairement manifesté leur désaccord à ce que la Ville procède à un changement de zonage afin de permettre à BMR de faire de l’entreposage de matériaux sur une hauteur maximale de 2 mètres, ce en quoi consiste la demande faite par BMR, sans plus.

Dans un communiqué de presse, la Ville de Plessisville précise qu’elle est en accord avec la demande faite par BMR. «Nous avons d’ailleurs une excellente collaboration des dirigeants de cette entreprise, laquelle est à l’écoute des commentaires qu’elle reçoit des gens du milieu, et ce, afin d’améliorer de façon significative l’esthétique de son bâtiment et de son terrain où l’on dénombre actuellement certaines anomalies», de mentionner le maire Mario Fortin.

La Ville dit oui au projet de rénovation parce que BMR va pouvoir offrir un meilleur service à la clientèle, en plus d’avoir sur place un plus grand choix dans les matériaux et tout ce qui touche la quincaillerie et la décoration évitant ainsi aux consommateurs de se rendre à l’extérieur de Plessisville pour faire leurs achats et encourager les compétiteurs. Le conseil municipal croit aussi que ce projet va grandement améliorer l’aspect visuel du secteur et qu’il sera bon et positif pour l’économie locale et régionale.

«La Ville de Plessisville a à coeur son développement. En nous opposant à de tels projets, nous faisons un pas vers l’arrière, ce qui ne correspond nullement à notre vision et la volonté des citoyens qui ont clairement indiqué leur désir de changement. Notre plan stratégique 2015-2025 nous dirige vers un futur positif, nous avançons d’un pas ferme dans le présent afin d’améliorer de jour en jour notre ville. Si nous sommes fermés aux changements et améliorations qui font prospérer notre ville, d’autres se chargeront de prendre nos acquis, et ce, à notre désavantage», écrit M. Fortin en terminant.