Hausse du salaire minimum

Le salaire minimum au Québec sera de 10,75 $ de l’heure à compter du 1er mai 2016, a annoncé mardi le gouvernement du Québec. Il s’agit d’une augmentation de 0,20$ de l’heure. En ce qui concerne le salaire minimum payable aux employés qui reçoivent des pourboires, il sera majoré de 9,05$ à 9,20$ de l’heure.

Selon le gouvernement, cette hausse permettra d’accroître le pouvoir d’achat de quelque 260 000 Québécois. Le ministre du Travail, Sam Hamad, a ajouté qu’elle permettait d’améliorer les conditions de vie des travailleurs à faible revenu «tout en respectant la capacité de payer des entreprises qui évoluent dans un climat de vive concurrence». Le Conseil du patronat du Québec estime qu’un taux de 10,75$ est raisonnable dans le contexte économique actuel. La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante note que la hausse du salaire minimum annoncée est de 1,9%, ce qui est légèrement plus élevé que l’inflation, qui est d’environ 1,5%.

Biodiversité : le Québec ne respectera pas ses engagements

Même si le Québec veut se positionner en leader en matière environnementale sur la scène internationale, il s’avère jusqu’ici incapable de respecter ses engagements en matière de protection de la biodiversité. Un bilan des actions entreprises par le Québec réalisé par la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) et Nature Québec démontre que le Québec est en voie de rater les cibles internationales pour lesquelles il s’était engagé. Le Québec s’était lié aux objectifs du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, en 1992, et donc aux engagements pris par les pays signataires lors d’une rencontre de suivi au Japon en 2010, en vertu desquels il était prévu de transformer 17% du territoire et 10% des zones marines et côtières en aires protégées d’ici 2020. Selon le rapport présenté mardi, seulement 9% du territoire et 1,35% d’aires marines ont été protégés, ce qui est loin des cibles intérimaires prévues pour 2015 et qui met en péril l’objectif de 2020.

Projet de loi 86 : la lutte au décrochage scolaire devrait primer, dit un expert

Québec devrait s’attaquer de toute urgence au fléau du décrochage scolaire, au lieu de brasser les structures avec son projet de loi 86, selon un expert reconnu du monde de l’éducation. Professeur et chercheur en sciences de l’éducation à l’Université Laval, Égide Royer viendra témoigner en commission parlementaire jeudi pour dire au ministre de l’Éducation, François Blais, qu’il se trompe de cible, en privilégiant une réforme de la gouvernance scolaire, qui n’aura selon lui aucun impact sur le problème criant de la sous-scolarisation des jeunes Québécois.