La FAE reprend les négos

Après avoir tenu plusieurs manifestations, la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) a repris les négociations avec le gouvernement dans le but de conclure une entente contractuelle.

La FAE est une des rares organisations syndicales à ne pas s’être entendue avec Québec. Son président Sylvain Mallette rappelle qu’il y a cinq ans, la FAE avait été la dernière organisation dans le secteur de l’éducation à parapher une entente, ce qui lui avait permis de «faire certains gains». M. Mallette ne blâme pas les autres syndicats qui ont accepté des ententes de principe, précisant que la FAE doit répondre à des mandats différents qui lui ont été confiés par les enseignants. Il souligne que la Fédération représente des enseignants qui œuvrent dans des milieux où il y a une présence importante d’enfants issus de l’immigration, ou qui subissent la pauvreté.

L’UMQ déplore les agissements de Postes Canada

S’estimant échaudée par le conflit causé par la fin de la livraison du courrier à domicile, l’Union des municipalités du Québec demande au gouvernement fédéral de modifier la loi constitutive de Postes Canada afin de l’obliger à consulter désormais les villes — et pas seulement sur la livraison du courrier à domicile. La présidente de l’UMQ, Suzanne Roy, a été catégorique: elle veut que Postes Canada soit obligée, et clairement, dans sa loi constitutive, de consulter les municipalités lorsqu’elle veut fermer un bureau de poste dans une ville, par exemple, ou supprimer des circuits de livraison du courrier, ou dans le dossier de l’implantation des boîtes postales communautaires. Fait à noter, Postes Canada a toujours soutenu avoir consulté les villes dans ce dossier — ce que nie Mme Roy.

Angle féministe souhaité

La présidente d’une marche annuelle tenue à Vancouver en mémoire des femmes autochtones assassinées ou disparues dit craindre que la commission d’enquête nationale promise par le gouvernement fédéral sur cette question ne tienne pas compte d’un aspect très important: le féminisme. Fay Blaney, qui copréside le comité de la February 14th Women’s Memorial March, soutient que la commission d’enquête devrait prendre comme point de départ les obstacles auxquels les femmes autochtones sont confrontées au sein de la société canadienne.