Une dame sauvée grâce au défibrillateur des policiers

FAITS DIVERS. Une femme de 48 ans de Notre-Dame-de-Lourdes doit la vie à une action combinée de ses proches, des policiers de la Sûreté du Québec du poste de la MRC de L’Érable et des paramédics.

L’événement s’est produit en soirée le 15 décembre. «Les policières, la sergente Karyne Bergeron et l’agente Lorraine Morin ont reçu un appel concernant une dame en arrêt cardiorespiratoire à Notre-Dame-de-Lourdes. À l’arrivée des policiers, les proches de la victime lui administraient un massage cardiaque. Les policiers ont constaté que l’état de la victime nécessitait une intervention immédiate. Ils ont dès lors utilisé le défibrillateur externe automatisé (DEA) pour lui administrer des chocs», relate la sergente Aurélie Guindon, porte-parole de la Sûreté du Québec.

«L’action combinée du massage cardiaque, de l’utilisation du DEA et la prise en charge par la suite par les paramédics ont certainement contribué à lui sauver la vie», a ajouté la sergente Guindon.

Aujourd’hui, la dame se porte bien.

Le DEA, rappelle la SQ, est un appareil facile d’utilisation qui permet d’analyser l’activité du cœur d’une personne qui est victime d’un arrêt cardio-respiratoire afin d’administrer une décharge électrique destinée à rectifier l’activité anormale du cœur.

Le déploiement de ces appareils à la Sûreté du Québec fait suite à une entente entre le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et le ministère de la Sécurité publique conclu en 2013 qui prévoit plusieurs phases jusqu’à ce que tous les véhicules de la Sûreté dédiés aux activités de patrouille soient éventuellement équipés d’un DEA.

L’utilisation de cet appareil constitue donc une amélioration de nos services à la population puisque chaque minute gagnée augmente jusqu’à 10 % les chances de survie pour la victime si la défibrillation a lieu dans les 10 minutes suivant l’arrêt cardio-respiratoire.