«Victoriaville et sa région» provoque un «froid»

MUNICIPAL. La présence des panneaux «Victoriaville et sa région» commence à causer des grognements dans les municipalités de la MRC d’Arthabaska… certaines ne s’y reconnaissant pas.

Déjà, l’ex-maire de Warwick, Claude Desrochers, avait manifesté sa désapprobation peu de temps après l’adoption de cette nouvelle appellation, déclarant que Warwick n’était pas une «succursale d’autres municipalités» et refusant d’adhérer à la campagne suggérée.

Il semble que son successeur, Diego Scalzo, soit du même avis. «Vos citoyens ne sont pas les seuls!», a-t-il dit, s’adressant à son collègue de Sainte-Clotilde-de-Horton.

Le maire Simon Boucher s’est fait le porte-parole des citoyens de sa municipalité pour dire qu’avait été «froidement reçue» cette bannière arborant la signature «Victoriaville et sa région».

Chaque municipalité possède ce type de bannière où figurent également son nom et son slogan composé autour du verbe «briller». Sainte-Clotilde brille par son dynamisme, par exemple.

Le commentaire du maire Boucher a ouvert la porte au maire de Maddington, Ghyslain Brûlé, qui a aussi dit que le panneau avait été froidement accueilli dans sa municipalité, qu’on souhaiterait le déménager, qu’il soit plus discret.

Ces commentaires exprimés voix haute ont provoqué quelques murmures d’assentiment autour de la table du conseil de la MRC.

La MRC d’Arthabaska avait adopté cette signature en octobre 2012, voulant se doter d’une appellation distinctive, reconnaissable aux yeux des gens de l’extérieur. On voulait faire disparaître l’appellation Bois-Francs qui ne correspondait plus à la réalité des 23 municipalités de la MRC d’Arthabaska.

La MRC a dépensé au moins 200 000 $ pour mener une campagne de visibilité et de promotion de cette nouvelle signature.