Un pas de plus pour la recherche

SANTÉ. Alexe Bachand est la gagnante régionale du concours Marchand de rêves, organisé par Transcontinental (La Nouvelle Union et L’Avenir de l’Érable). Elle vient de remporter une somme de 1000 $ et accède à la finale nationale. Elle aura ainsi la chance de gagner le gros lot de 25 000 $.

C’est lors d’un 5 à 7 tenu au restaurant Le Luxor de Victoriaville que la gagnante du concours a été dévoilée. Il s’agit d’un concours qui, au niveau national, a permis de découvrir 8800 rêves qui ont suscité 168 000 votes. Du côté de la région, 194 rêves ont été inscrits alors que 623 participations ont été enregistrées. Un succès pour ce concours qui en est à sa deuxième présentation.

Ainsi, des cinq finalistes dont les rêves avaient été retenus, c’est celui d’Alexe qui a été choisi par tirage au sort. Son rêve, comme elle l’a expliqué, est de venir en aide au Fonds des maladies auto-immunes du Dr Paul Fortin, chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec. Ce faisant, elle s’aide elle-même puisqu’elle est atteinte de lupus érythémateux disséminé aigu, une maladie auto-immune rare qui touche 0,003% de la population canadienne.

Par sa rareté, la maladie ne bénéficie pas de beaucoup de financement pour la recherche et Alexe a décidé de faire sa part pour améliorer la situation. Déjà, elle a organisé un diner-bénéfice au début de l’année et a pu remettre 5000 $ pour la recherche. Elle compte refaire l’expérience l’an prochain.

Mais d’ici là, elle remettra une partie du 1000 $ gagné à la recherche et gardera une petite partie de l’argent pour payer les nombreux médicaments qu’elle doit prendre quotidiennement. Si elle remporte le 25 000 $, il ira entièrement pour la recherche.

Âgée de 23 ans seulement, elle a dû changer ses habitudes de vie à cause de ce problème de santé grave. Alexe doit ingurgiter entre 17 et 18 pilules quotidiennement, mais elle a accepté sa maladie et s’est plongée dans l’objectif de faire avancer les choses à sa mesure. «Je ne veux pas m’apitoyer sur mon sort», insiste-t-elle. Alexe est une jeune femme déterminée qui vit avec une maladie qui n’est pas contrôlée pour le moment. Elle fait des études en ressources humaines et adore la photographie et les voyages. D’ailleurs, elle en prévoit un pour bientôt, si la santé lui permet.

D’autres rêves

Les quatre autres rêves retenus lors du concours sont aussi importants. Par exemple, Camille-Anne Beaudoin a présenté un rêve pour sa sœur, Catherine Beaudoin, qui se bat, depuis le 10 mai 2015, contre un cancer. La maladie l’a rendue paraplégique et son rêve consiste à faire aménager la cour arrière de sa maison pour en faire un espace familial où elle se sentirait autonome. Patio, piscine creusée et aire de jeu pour les enfants, tout serait adapté pour que Catherine puisse s’y déplacer et profiter de beaux moments avec ses enfants Dorothée (4 ans), Joséphine (2 ans) et Abraham (4 mois).

Du côté de Christine Côté, son rêve consiste à faire la différence en réalisant un voyage humanitaire en famille. Mère de trois beaux enfants, elle aimerait leur inculquer davantage le don de soi et l’entraide. «Qu’ils puissent voir d’autre chose et comprennent ce qui se passe à l’extérieur», explique-t-elle.

Sonia Carter a également présenté un rêve de famille qui vise à installer une entreprise apicole pour laquelle son fils Anthonin, diagnostiqué TSA, se passionne. Le but est d’être pleinement opérationnel et équipé d’ici cinq ans pour assurer une entreprise rentable. «C’est en suivant Anthonin, qui démontre jour après jour à quel point son âme d’agriculteur vibre quand il est en contact avec tout ce qui touche de près ou de loin à la campagne, que nous avons décidé de relever ce grand défi.»

Finalement, dans la catégorie communautaire, le rêve de Valérye Bédard consiste en l’achat d’un camion neuf pour l’organisme ORAPÉ qui offre plus de 35 services différents en soutien aux familles démunies en plus d’opérer une entreprise d’économie sociale axée sur le développement durable.