Sampar : invité d’honneur au Salon du livre de Montréal

LITTÉRATURE. Dans la liste des invités d’honneur du prochain Salon du livre de Montréal, on retrouve Éric-Emmanuel Schmitt, José Acquelin, Monique Proulx et… Sampar, l’illustrateur et bédéiste de Saint-Christophe-d’Arthabaska.

En entrevue téléphonique, Sampar (Samuel Parent) a raconté qu’il était très honoré de faire partie des neuf invités d’honneur du grand Salon du livre de Montréal. «Ça me fait une belle fleur», a-t-il mentionné.

Pour lui, il s’agit d’une reconnaissance inespérée de son travail autant d’illustrateur que de bédéiste, lui qui a à son actif un nombre incalculable de livres illustrés (nommons seulement les Savais-tu? et Billy Stuart) et l’écriture de ses 4 BD Guiby. Il est donc très heureux de figurer comme invité d’honneur et sera au salon tous les jours, du 18 au 23 novembre.

«Je me souviens de mes premières participations à ce salon. Il y avait tellement de monde, ça me donnait le tournis. Je n’étais qu’une petite goutte insignifiante dans tout ce monde. Je me demandais si je serais un jour capable de me démarquer», se souvient-il. Aujourd’hui, il entre par la grande porte avec ce titre d’invité d’honneur.

Et puisqu’il sera là tout au long du Salon, il en profitera pour signer le plus de livres possible et ainsi ne pas décevoir les jeunes lecteurs. Habituellement, il connaît toujours beaucoup de succès lors des séances de signatures (tout comme Alain M. Bergeron son collègue) et doit souvent couper les files d’attente faute de temps au kiosque (des heures sont allouées pour les différents auteurs). Cette fois, Sampar aura une table à lui tout au long du salon chez l’éditeur Michel Quintin.

Après avoir remporté le prix Tamarac cet été pour sa BD, Sampar réalise actuellement plusieurs rêves qu’il avait un peu mis de côté…

Après Montréal, Sampar sera aussi l’invité d’honneur des Rendez-vous BD de Gatineau. Une autre sympathique sortie pour celui qui a toujours beaucoup de pain sur la planche… à dessin et un horaire très chargé.

Et comme si cela ne suffisait pas, il s’en va à Montreuil en France au début du mois de décembre pour le Salon du livre et de la presse jeunesse. «C’est le plus gros salon du genre et il s’adresse uniquement aux jeunes. C’est le salon à aller», estime Sampar. C’est l’éditeur européen de Guiby, Kennes, qui insiste pour que le bédéiste s’y rende. Les Éditions Michel Quintin seront là aussi.

Les offres internationales se multiplient pour recevoir Sampar. Déjà, il a dû refuser d’aller à Angoulème et n’a pas encore donné réponse pour Bruxelles. Comme si cela ne suffisait pas, Sampar a accepté d’être porte-parole pour un concours dont les détails seront dévoilés plus tard.

En plus, il doit travailler sur son cinquième Guiby (le quatrième Le repaire des inodores est disponible depuis peu en librairie). «Je vais en faire un seul par année. Deux, ça demande beaucoup trop d’énergie en plus de tout le reste», note-t-il.

Et même s’il est bien heureux d’être aussi en demande, l’ermite en lui réclame rapidement son dû et veut qu’il rentre dans son bureau afin de créer dessins et bd pour la suite.