La Guerre des tuques en avant-première à Victoriaville

CINÉMA. L’équipe de comédiens de La Guerre des tuques 3D était de passage à Victoriaville, mardi, afin de rencontrer les fans qui pouvaient voir le film en avant-première.

Dans un autobus aux couleurs de la production cinématographique, une grande équipe est débarquée au cinéma Galaxy. Il y avait la productrice Marie-Claude Beauchamp, le producteur Normand Thauvette, le réalisateur Jean-François Pouliot, le coréalisateur François Brisson, les comédiens Hélène Bourgeois Leclerc (voix de François les lunettes), Mariloup Wolfe (voix de Sophie), Nicholas Savard L’Herbier (voix de Luc), Gildor Roy (voix de Chabot, Catherine Trudeau (voix de Jacques) et Esther Poulin (voix de Daniel Blanchette de Victoriaville).

C’est en chantant la chanson des crottes de nez que l’équipe a fait son entrée dans le cinéma. Tout le monde avait sur la tête, pour l’occasion, une tuque et semblait très heureux de venir présenter ce film. En fait, ce que tous les comédiens avaient à dire c’est que c’était un honneur de prêter leur voix pour ce film, inspiré du classique du cinéma québécois de 1984.

Parmi les comédiens, on retrouvait Esther Poulin. Celle-ci a une histoire particulière parce que c’est au Banquier qu’elle a gagné un petit rôle dans le film. La résidente de Saint-Joseph-de-Beauce ne devait que faire un petit bout de voix, mais finalement elle a fait l’audition et obtenu le rôle au complet de Daniel Blanchette de Victoriaville. Elle est venue retrouver l’équipe au cinéma Galaxy et est très heureuse de pouvoir vivre cette expérience de pros. «C’est vraiment un beau film», apprécie-t-elle. Et pour ceux qui se posent la question, Esther a remporté 138 000 $ (tous cadeaux inclus) à l’émission du Banquier.

«C’est un plaisir nostalgique que de travailler pour ce film», explique Hélène Bourgeois Leclerc. Pour elle, de prêter sa voix à François les lunettes a été une belle expérience. «Ça demande le même investissement en énergie», explique-t-elle en ajoutant que le film 3D présentait la même histoire avec les répliques fétiches, mais avec quelques libertés pour actualiser le tout en demeurant fidèle à l’original. «C’est un film qui a une poésie dans la rondeur des personnages, qui est très doux à l’œil», apprécie-t-elle.

Quant à Guildor Roy, il en était à sa première expérience de voix. «J’ai dû apprendre la technique, ce qui était énervant. Quand on pense à tout le monde qui va entendre ça…» Mais face à cette pression, Guildor avait deux choix : se lâcher «lousse» ou se retenir. «Tant qu’à risquer, aussi bien te lâcher lousse», a-t-il indiqué.

Le réalisateur et le coréalisateur ont expliqué de leur côté que c’est l’audace de la productrice qui avait rendu le tout possible. Le duo de producteurs a indiqué que le film avait permis d’aller chercher des émotions aussi fortes que dans le film original. «Le film raconte l’histoire avec les yeux des enfants. Et ceux qui viennent le voir se reconnaissent et reconnaissent les lieux», ont-ils souligné.

Le film pourra être vu à Victoriaville dès le 12 novembre.