Une vitrine pour les plus grands sculpteurs du Québec

SCULPTURE. «SCVLPTVRE II», le plus grand Salon de la sculpture au Québec, était de retour du 16 au 18 octobre dernier au Palais des Congrès à Montréal. Organisé par la Fonderie d’art d’Inverness, l’événement a comme objectif d’offrir une tribune aux plus grands sculpteurs du Québec et de permettre à la population de démystifier et de découvrir la richesse du deuxième art.

Même si cette seconde édition n’a pas attiré autant de visiteurs que l’an dernier et n’a pas reçu la couverture journalistique attendue, le propriétaire de la Fonderie d’art et initiateur de l’événement, Emmanuel Descoutiéras, estime que «SCVLPTVRE II» a quand même bien rempli son mandat.

«Je pense qu’on s’est tiré quelque peu dans le pied en présentant notre événement à la veille des élections. Cela s’est reflété sur le nombre de visiteurs (1500) qui ont été moins nombreux que lors de la première édition (3500) alors que la couverture médiatique n’a pas été celle que nous anticipions, les journalistes étant occupés à couvrir la campagne électorale», a-t-il indiqué.

«Par contre, même si nous avons eu moins de monde, les ventes de sculptures des artistes ont été meilleures que l’année dernière, et ce, pour leur plus grande satisfaction», d’ajouter M. Descoutiéras.

Retombées

Un total de 134 artistes, dont une quinzaine en provenance de la région de L’Érable, ont pris part à cette deuxième édition, qui, selon M. Descoutiéras, était mieux rodée que l’an dernier. «C’était l’occasion idéale pour montrer ce qui se fait en sculpture au Québec tout en permettant aux visiteurs de rencontrer les artistes qui travaillent le bronze, l’argile, le verre, la pierre et le bois entre autres et de pouvoir discuter avec eux et de dénicher des pièces uniques», de souligner le propriétaire de la Fonderie d’art.

L’organisation d’un tel événement occasionne évidemment d’énormes frais pour la Fonderie d’art, autour de 80 000 $. «En terme de chiffres absolus, l’événement sera déficitaire, mais il faut aussi considérer que la Fonderie d’art retire des retombées indirectes de cet événement en terme de visibilité auprès de sa clientèle», d’indiquer M. Descoutiéras tout en remerciant ses partenaires et en laissant entendre qu’il avait bien hâte à une troisième édition.