Annie Baillargeon honorée d’ouvrir le Centre d’art Jacques et Michel Auger

VICTORIAVILLE. Le Carré 150 ayant eu sa semaine d’inauguration, c’était au tour plus spécifiquement du Centre d’art Jacques et Michel Auger de jouir de ce traitement, vendredi, devant une centaine de convives.

Pour l’occasion, la salle lançait ses activités en accueillant la Victoriavilloise Annie Baillargeon. Il s’agissait d’un retour aux sources pour la récipiendaire du prix Cornelius-Krieghoff de la Ville de Québec en 2007, puisqu’elle avait déjà exposé au cégep de Victoriaville en 2004.

Avec Territoire perdu, l’artiste a voulu mettre en lumière la recherche identitaire, la quête de soi. Pour elle, c’était aussi un moyen de dévoiler son lieu d’origine.

«Étant donné que j’ai été initiée à l’art avec le théâtre de performance, j’utilise le corps humain et la danse comme matériaux. Je prends des clichés à l’extérieur ainsi qu’en studio, je les manipule ensuite numériquement et je recompose le tout», a-t-elle expliqué.

Utilisant sa propre silhouette pour ses œuvres, elle a mis un an à préparer cette exposition. Elle s’est se considère choyée d’ouvrir le calendrier du centre d’arts.

«Dans ce contexte, je suis honorée. Le Carré 150 est un endroit superbe. Il a un beau mandat, soit celui de faire découvrir l’art contemporain à la population de Victoriaville», a-t-elle laissé entendre.

L’exposition Territoire perdu sera présentée jusqu’au 18 octobre. Les visiteurs pourront aller y jeter un coup d’œil les mercredis, jeudis et vendredis de 12 h à 17 h, les samedis de 13 h à 17 h ainsi que les soirs de spectacle de 19 h à 21 h.

Les arts, vitaux pour une société

Avant de passer au centre d’art pour contempler les œuvres d’Annie Baillargeon, la direction du Carré 150 a procédé à une courte cérémonie d’inauguration. Plusieurs invités ont pris la parole, dont Sylvie Auger, de la Fondation Jacques et Michel Auger.

Dans son allocution, elle a fait savoir que la fondation est fière d’avoir été en mesure de s’associer à un tel projet. «Les arts sont vitaux à une société. Le centre d’art permettra à des artistes émergents et établis de dévoiler leur talent créatif à travers leur art et nous allons tous en bénéficier.»