Victo se couche tard… et s’émerveille

VICTORIAVILLE. L’attente a assez duré. Dans une salle comble, plus de 800 Victoriavillois se sont couchés tard, samedi, mais ils se sont aussi émerveillés par la grandeur et la beauté du tout nouveau Carré 150.

«Filmez la prestation avec votre camera pour permettre à ceux derrière vous d’avoir un gros plan du spectacle», «Diffusez la vidéo sur Youtube pour terminer les tournées épuisantes des artistes» et «Remerciez les retardataires pour nous», comme l’a annoncé d’entrée de jeu le maître de la soirée, Pierre Luc Houde, et que le spectacle commence. Le Carré 150 avait d’ailleurs une programmation chargée et a entamé le tout de manière grandiose.

Le Vicas drumline a ouvert le bal, avant de voir Dumas arriver sur les planches pour interpréter Ne me dis pas avec le Chœur Daveluy. La foule, déjà bien allumée, n’a pas hésité à chanter avec l’auteur-compositeur-interprète Le bonheur.

«J’ai été honoré et ému de pouvoir ouvrir cette salle, dont j’ai été foudroyé par sa beauté, a fait savoir le Victoriavillois. Je rêvais d’avoir un endroit comme celui-ci afin que les gens et les jeunes puissent aller voir des spectacles. J’ai hâte d’y revenir et d’y jouer.»

Dumas a ensuite laissé sa place à Suzanne Lainesse et son imposante chorale. La directrice musicale a servi un pot-pourri de chansons dont, entre autres, J’aurais voulu être un artiste de Claude Dubois.

Silvi Tourigny est ensuite venue interrompre une envolée de mots de la part de l’animateur, avec son personnage de Carole aide son prochain. Elle est revenue sur les planches quelques minutes plus tard avec un monologue sur les joies d’être maman, en plus de raconter quelques souvenirs d’enfance.

«C’est écœurant! J’étais très intimidée de passer après le Chœur Daveluy, mais les gens ont embarqué et j’ai adoré mon passage. Je suis impatiente de revenir en octobre, puisque je suis la première partie du spectacle de Cathy Gauthier», a-t-elle confié.

L’humour a ensuite fait place à la musique. La clarinettiste Mélanie Bourassa, accompagnée de Francis Gaulin à la batterie, Richard Deschênes à la contrebasse et Marc-Étienne Savage au piano. Par la suite, la danse a eu son moment de gloire, alors que Mikaël Xystra Montminy, accompagné d’Odile Peters, a démontré toute l’étendue de son talent.

Avant l’entracte, c’est la musique endiablée d’Alain-François qui a fait lever d’un bond l’audience. Il a interprété quelques succès, tels que Des épinettes, La clôture et Playa del Sous-Sol.

«Nous avons la plus belle salle de spectacle du Québec, a lancé l’auteur-compositeur-interprète sous les applaudissements. C’est avec de grandes constructions comme celle-ci que nous allons conserver notre culture québécoise vivante.»

Afin de conserver le rythme imposé, les spectateurs ont eu droit à des prestations de hip-hop et de salsa sur le plancher de danse lumineux à l’entrée lors de la pause. La seconde moitié de la soirée a vu Émie Champagne, Daniel Grenier, David MeShow et Julia Westlin défiler sur la scène. Dumas a clôturé la soirée, qui s’est d’ailleurs conclue vers 23 h 15. Les fêtards ont cependant pu se dégourdir les jambes avec un DJ invité.