Stressé et pressé!

Guillaume Beck n’a que 17 ans. Il est dans l’entourage des Tigres depuis un an maintenant. Bien qu’il n’ait disputé que 16 matchs en carrière dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, on a l’impression qu’il fait partie des meubles à Victoriaville. C’est qu’on ne compte plus les fois où il a défrayé les manchettes.

Soignant les symptômes de commotions cérébrales depuis près d’un an, il attend toujours le feu vert des médecins. Mardi, il s’est rendu à Québec pour y passer une fois de plus une batterie de tests. «Et la dernière fois, ça a pris du temps avant d’avoir les résultats. Cette fois-ci, je leur ai dit que ça pressait!», partage-t-il.

Beck piaffe d’impatience d’obtenir le feu vert et ainsi reprendre sa vitesse de croisière, lui qui a été un choix de première ronde, huitième au total, la saison dernière.

Mercredi, il a sauté sur la glace pour la première fois depuis le début du camp en compagnie de l’entraîneur adjoint Maxime Desruisseaux et de son coéquipier de 20 ans Anthony Gingras, qui est sur la touche, lui qui est passé sous le bistouri pour soigner un malaise à la hanche plus tôt cet été.

Autant Beck souhaite obtenir ses résultats rapidement, autant il les appréhende. Difficile pour lui de ne pas se faire d’attentes.

«Ça me stresse. Je voudrais tellement obtenir le feu vert», a-t-il poursuivi.

D’ici là, il poursuit son entraînement. Tant qu’il n’obtiendra pas l’accord des médecins, il continuera, toutefois, à ménager ses efforts. Voilà belle lurette qu’il n’a pas ressenti les symptômes liés à ses commotions. Il ne voudrait pour rien au monde que ça revienne dans le paysage.