Le Reeds Fest comble un vide sur la scène underground

VICTORIAVILLE. Depuis la disparition du Festival jeunesse et le Festy, Francis Nolet sentait le besoin de créer un événement pour la scène underground dans la région. C’est ainsi que le Reeds Fest est né.

Onze groupes de Québec et ses environs se sont produits, samedi. Un mélange de hardcore, deathcore, rock alternatif, punk hardcore, emo punk rock, death métal et rock acoustique attendait les spectateurs.

D’ailleurs, ils ont été plus de 200 à converger vers le Complexe Sacré-Cœur. «La réponse des gens a été au-delà de mes attentes, a fait savoir Francis Nolet lors d’un entretien téléphonique. Nous avons passé une belle soirée et c’était super de voir les festivaliers encourager la scène locale.»

Leur provenance était un peu éparpillée sur la carte de la province; Montréal, Québec, Trois-Rivières et bien entendu Victoriaville et ses alentours. Non seulement ont-ils vibré au rythme des différents styles musicaux, ils ont également soutenu financièrement les groupes en leur achetant de la marchandise, comme des disques et des chandails.

«C’est ce qui m’a le plus impressionné. J’ai tripé en les voyant se mobiliser pour garder la scène underground en vie», a raconté celui qui s’est produit durant la soirée avec son groupe hardcore Strikeout.

Enfin, voyant la popularité engendrée par le Reeds Fest, M. Nolet a indiqué qu’il y aura une deuxième édition. Il se donnera toutefois quelques semaines de répit avant de plancher sur sa programmation.

«Maintenant que nous savons que les jeunes avaient besoin d’un festival du genre à Victoriaville, il suffit de ne pas voir gros dès l’an prochain. Nous avons des idées, comme ajouter une autre journée, mais il n’y a encore rien de sûr», a-t-il laissé entendre.

Néanmoins, il est en mesure de certifier qu’il remettra un chèque de 850 $ à l’organisme Répit Jeunesse, avec lequel il s’est associé. Cet argent provient des profits amassés.