Un départ d’enfer pour Pierre et Marie… et le Démon

KINGSEY FALLS. La salle du théâtre des Grands Chênes était remplie de spectateurs, jeudi soir, venus assister en grand nombre à la première médiatique de la pièce de théâtre estivale, Pierre et Marie… et le Démon.

Parterre et balcon étaient presque complètement occupés de gens prêts à découvrir cette comédie écrite par Michel Marc Bouchard. D’ailleurs, ce dernier était dans la salle, question de pouvoir apprécier le travail des comédiens. Il faut dire qu’il a adapté sa pièce, avec l’équipe de comédiens et spécialement pour le théâtre des Grands Chênes, afin qu’elle colle à la réalité d’aujourd’hui.

La mise en scène est assurée de main de maître par Nicolas Gendron. Le jeune comédien, originaire de Victoriaville, a fait un excellent travail qu’un des producteurs, Jean-Léon Rondeau, n’a pas manqué de souligner à la fin de la représentation.

Une sacré pièce

Grâce à des comédiens de talent, un texte intelligent et une mise en scène minutieuse, Pierre et Marie… et le Démon propose une soirée de théâtre agréable et drôle.

Partant d’une situation inattendue et surtout improbable, les personnages laissent entrer les spectateurs dans leur univers captivant et rythmé, si bien qu’à l’entracte plusieurs n’avaient pas vu le temps passer.

Marie-Ève Pelletier est une comédienne hors pair, présente presque tout au long de la pièce et qui joue avec justesse cette femme de carrière maniaque de magasinage. Même chose pour Stéphane Gagnon, dont le personnage est un peu intimidé par la situation.

Quant au Plessisvillois Jean-Philippe Baril Guérard, il fait bien rire avec son sourire mi-angélique et mi-démoniaque. Très à l’aise sur la scène, même dans le plus petit attribut, sa présence est marquante.

Jean-Léon Rondeau a aussi trouvé sa place dans la distribution, incarnant un pompeux ministre.

Finalement, on ne peut passer sous silence la pétillante Debbie Lynch-White. Même si sa présence sur scène se fait un peu attendre, elle se rattrape dès qu’elle entre en jeu. Impossible de ne pas l’apprécier…

Au sortir de la pièce, on ne pouvait entendre que des commentaires positifs sur cette histoire contemporaine qui parle de routine, d’acquis et d’un simple invité qui vient tout bouleverser.

La pièce est produite par Jean-Bernard Hébert et Jean-Léon Rondeau et présentée les jeudis, vendredis et samedis de juillet (en matinée le 16 et le 26) ainsi que les vendredis et samedis d’août, jusqu’au 22.