Une deuxième présence au Farniente pour Betso

VICTORIAVILLE. Tout le mois de juillet, l’artiste-peintre Betso présente ses œuvres au café Farniente de Victoriaville, comme elle l’avait fait en décembre 2013.

Arbres de vie, voilà le titre choisi pour cette exposition qui met en vedette une série d’arbres aux nombreuses personnalités. Betso a choisi le Centre-du-Québec il y a quelques années et considère que les forêts qu’on y retrouve méritent d’être peintes et ces œuvres partagées.

Ce sont des toiles peintes cette année qui sont accrochées au café et celle qui s’intitule Romance retiendra particulièrement l’attention des visiteurs. Elle représente, comme les autres, un grand arbre, mais éclairé par la lune. D’ailleurs, Betso s’en va de plus en plus vers des créations nocturnes, qui sont assez rares dans le milieu. «Il faut se réinventer et, avec la technologie, l’art s’est modifié. Il y a plein de nouveaux styles», a-t-elle remarqué. Elle tente aussi d’intégrer la peinture métallique dans son travail, question d’essayer de nouvelles choses et souhaite peintre sur de plus grands formats.

Pour l’artiste, les arbres sont une grande source de paix, de réconfort, mais surtout de beauté. Ils demeurent au cœur de sa création.

Betso apprécie particulièrement le fait d’avoir un contact direct avec le public grâce à cette exposition. «D’ailleurs, je remercie la propriétaire Nathalie Godin pour son accueil. Elle est très généreuse et son café est une vitrine extraordinaire pour les artistes», apprécie-t-elle. Les gens sont donc invités à venir faire un tour et s’imprégner des toiles présentées tout le mois de juillet.

Le mystère Betso

L’artiste laisse encore traîner une aura de mystère autour de sa peinture. Si elle accepte de se faire photographier et qu’on peut voir qu’il s’agit d’une femme, elle ne dévoile toujours pas son nom, se contentant du pseudo Betso. «C’est peut-être mon côté sauvage ou parce qu’il y a encore des préjugés en ce qui concerne les femmes artistes. J’aime l’idée du mystère», confie-t-elle. Mais le plus important, c’est qu’elle ne veut pas que les gens achètent ses toiles pour elle, mais bien pour l’œuvre.

«La peinture est une passion que j’explore de plus en plus», ajoute-t-elle.

Outre le Farniente, on peut voir son travail à l’auberge St-Fortunat où elle expose en solo et lors d’une exposition collective qui se tient au club de golf de Plessisville.