Jeux panaméricains : Riopel et ses coéquipières sont prêtes

REPENTIGNY. Ça fait trois ans que les joueuses en rêvent. Et, cette année, l’équipe canadienne féminine de baseball fera officiellement son entrée lors d’un événement majeur sur la scène internationale, soit les Jeux panaméricains, qui se dérouleront à Toronto du 10 au 26 juillet.

Parmi les membres de cette équipe sélecte se retrouve Vanessa Riopel, qui a roulé sa bosse dans le baseball depuis plusieurs années. L’athlète repentignoise, qui porte les couleurs du Laurier Pub O’Connell junior AA de Victoriaville, s’entraîne à fond dans le but de faire sa place avec cette équipe.

Pionnière des compétitions internationales, elle parle avec enthousiasme de sa préparation et de son engouement pour les Jeux. Elle se dit confiante, mais aussi stressée par le défi que représente cette participation.

«Pour mes coéquipières et moi, c’est un gros défi. C’est le retour du baseball féminin dans le cadre de compétitions multijeux. On va démontrer aux milliers de spectateurs l’importance de notre sport. C’est pour cette raison que l’on s’entraîne tous les jours de façon très intense. Quand nous allons sauter sur le terrain, le 20 juillet pour l’ouverture du tournoi, nous serons prêtes et fières de porter l’uniforme canadien», lance-t-elle d’un ton déterminé et passionné.

Une compétition fort relevée

Le défi est grand pour la formation canadienne. C’est l’entraîneur-chef depuis la création de l’équipe nationale féminine en 2004, André Lachance, qui est de retour à son poste. Sont également de retour avec lui Christian Chénard (entraîneur des lanceurs) et Samantha Magalas (adjointe), eux qui étaient avec l’équipe en 2014. Lachance pourra aussi compter sur Jean-François Lacroix, qui revient avec la troupe des meilleures baseballeuses canadiennes après une année d’absence.

Comme l’expliquait Vanessa Riopel, lors de l’entrevue accordée à TC Media, elle ne connaît pas encore son rôle, mais elle est prête à tout pour aider l’équipe. «Le camp de sélection finale s’est déroulé au mois de mai dernier à Toronto et 32 joueuses ont été conviées. Je peux donc affirmer que le talent est bien présent à toutes les positions. Habituellement, lors des premières parties du tournoi, j’ai un rôle de «closer»; je ferme la porte en fin de match pour revenir à mon rôle de lanceuse partante en fin de compétition. Mais avec les efforts que j’ai mis autant dans le gymnase qu’en préparation mentale, je suis prête à tous les rôles. Le but ultime, c’est de gagner.»

Parmi ces 32 joueuses, l’entraîneur Lachance en a conservé seulement 18; la compétition sera donc intense pour obtenir un poste de partante, mais comme le précise Riopel, en cette année charnière, le seul but c’est la médaille d’or.

Toutefois, la route sera longue et les équipes adverses puissantes. On parle, entre autres, des États-Unis, Cuba, Porto-Rico, mais rien, selon les propos de Riopel, ne pourra stopper la machine rouge canadienne. «Ça va être une expérience extraordinaire en plus de pouvoir vivre le moment avec d’autres athlètes. Ce sera une semaine dont je vais me souvenir toute ma vie. C’est là que l’on voit que les efforts et la persévérance en valent la peine», a-t-elle conclu.