Un barrage à réparer… d’ici cinq ans

VICTORIAVILLE. Ce n’est pas parce que la Ville de Victoriaville a octroyé un contrat à une firme d’ingénieurs relativement au barrage Zachée-Langlais qu’il faut s’attendre à ce que les travaux aient lieu cet été.

Reste qu’en octroyant à la firme Services EXP le contrat de concevoir un concept de réfection, la Ville a donné un premier tour de manivelle à la réfection de cet ouvrage retenant les eaux de la Nicolet (à la hauteur de la rue Gamache).

Le directeur général Martin Lessard parle d’un «horizon» de cinq ans, la Ville devant respecter les exigences gouvernementales, car il s’agira de travailler dans l’eau.

Par ce premier contrat (21 700 $), les ingénieurs auront à imaginer comment on s’y prendra. Ils ont aussi le mandat de préparer les plans et devis pour l’appel d’offres que la Ville lancera.

D’autres gros contrats

Par la séance ordinaire de juin, le conseil municipal a aussi octroyé des contrats de plus grande ampleur, l’un à 811 752 $ à Sintra pour le deuxième lot de travaux de voirie et l’autre à 360 641 $ à Construction David Perreault pour le lot 2 des bordures et trottoirs.

L’un et l’autre de ces chantiers seront sous la surveillance des Services EXP dans le premier cas et de LVM dans le second.

Un nouveau poste cadre

La Ville a créé un nouveau poste-cadre afin de confier à un coordonnateur les tâches administratives habituellement dévolues au bibliothécaire et à la coordonnatrice des arts et de la culture (Danielle Croteau).

Le maire Alain Rayes explique qu’en créant ce poste, la Ville s’assure d’une stabilité et d’une qualité des services.

Dans le cas des bibliothèques, le professionnel en bibliothéconomie pourra ainsi, explique le maire, travailler à l’analyse et au développement des services.

Victoriaville est justement en quête d’un bibliothécaire à la suite du départ d’Eddy Savescu. Les candidats avaient jusqu’à vendredi (29 mai) pour soumettre leur dossier.

«Parlez moins vite!»

Toute la séance du conseil municipal a été traduite en langage des signes par deux interprètes s’adressant à des personnes sourdes ou malentendantes à l’occasion de la Semaine québécoise des personnes handicapées.

«Ce devrait être pratique courante!», a dit le maire… qui s’est fait reprocher, à quelques reprises, de parler trop vite.

Il n’y a parfois pas de signe convenu pour certains mots liés au vocabulaire municipal, ont admis les deux interprètes qui se sont relayées pour traduire les résolutions et les états financiers de la Ville.