La Loi 28 sème l’inquiétude dans les pharmacies

VICTORIAVILLE. Des membres du personnel technique des pharmacies et des pharmaciens ont tenu, en début d’après-midi, mardi, une grève symbolique d’une heure pour dénoncer la Loi 28 qui, disent-ils, menacent les services en pharmacie.

Ces employés voulaient ainsi sensibiliser la population aux conséquences des coupures qu’ils jugent drastiques.

Cette loi devrait entrer en vigueur le 20 juin. Elle prévoit, dit-on, des coupes dans les honoraires de service aux pharmacies, ce qui représenterait une perte moyenne par pharmacie de 100 000 $ par année.

Les représentants des pharmacies rappellent que celles-ci constituent des entreprises privées qui ne bénéficient d’aucune subvention. «Si elles ne sont pas rentables, elles ne sont pas viables», font-ils remarquer dans un tract distribué aux citoyens.

Les coupures proposées menacent, selon eux, la survie de 25% des pharmacies québécoises.

La survie de ces entreprises, craint-on, pourrait passer par l’amputation ou la tarification de certains services, de même que par des coupures dans le personnel.

La Loi 28, soutiennent les travailleurs et travailleuses des pharmacies, affectera les services, leur gratuité et leur accessibilité.

Cette action symbolique s’est tenue non seulement à Victoriaville, mais aussi en d’autres endroits, notamment à Plessisville et à Trois-Rivières.

Des gestes similaires, a-t-on dit, ont également eu lieu la semaine dernière dans la région de L’Estrie.