Les jeunes pilotes d’avion ont de l’avenir

L’instructeur de pilotage basé à Mont-Tremblant Harold Fémy est catégorique : il y a de l’avenir pour quiconque voudrait faire carrière dans l’aviation.

«On apprend pour son plaisir ou pour avoir sa licence de pilote privée. Mais on peut aussi viser une carrière professionnelle. On s’attend d’ailleurs à un départ à la retraite – massif et prochain – de beaucoup de pilotes de la génération "babyboomer", explique-t-il. Ça va ouvrir bien des portes à de jeunes détenteurs d’un brevet commercial.»

Harold a commencé à enseigner le pilotage le 8 avril et il compte déjà quatre élèves, dont Érik Guay, skieur-vedette de Coupe du monde.

Paradis de l’hydravion

À défaut d’aller au cégep de Chicoutimi où le cours de pilotage (gratuit) est très contingenté, on peut obtenir sa licence au privé, dans différentes écoles. L’une d’elles a sa base à Mascouche, mais on assistera bientôt à sa fermeture. D’autres sont à Lachute, Val-d’Or et Rouyn-Noranda.

Quant à l’école Aéro Loisirs, elle a d’abord été fondée en 1993 à Saint-Donat. Son propriétaire, Pierre-Étienne de Lamarlière, l’a ensuite déménagée à La Macaza/Mont-Tremblant trois ans plus tard.

Ses élèves proviennent d’Europe, d’autres de Montréal ou Val-d’Or, la plupart des régions environnantes, Blainville, Sainte-Agathe, Val-David…

«On pilote dans un endroit différent des autres, de terminer Caroline Farly. Nous sommes dans une zone montagneuse et non contrôlée, le paradis de l’hydravion. Dans un rayon de 20 milles nautiques, on compte au-dessus de 50 lacs. Notre clientèle principale est constituée de personnes qui veulent éventuellement obtenir leur annotation «hydravion».