Construction : le maire Rayes confiant de voir la situation se redresser

VICTORIAVILLE. Le secteur de la construction à Victoriaville, depuis le début de l’année 2015, accuse, pour les quatre premiers mois, un retard de près de 27,4 millions de dollars par rapport à la même période en 2014, une année record.

Mais le maire Alain Rayes ne s’en fait pas outre mesure et il prend soin de relativiser la situation et croit que l’activité va rebondir. «Oui, il y a des projets sur la table, mais ça prend du temps à décoller. J’ai l’impression que la température y est pour quelque chose tout comme le côté un peu morose avec les différentes annonces gouvernementales. Ce n’est rien pour exciter les promoteurs», a-t-il souligné.

Mais en même temps, le maire de Victoriaville met les choses en perspectives. «Depuis quatre ans, année après année, on bat des records. Cette année, on constate que c’est plus tranquille. Je ne crois pas que nous éclipserons un record, c’est clair. D’ailleurs, ces records ne sont pas indéfinis. Mais on peut s’attendre à quelques annonces dans les prochains mois», a confié le maire Rayes estimant que l’année 2015 pourrait prendre fin avec des investissements en construction de 80 ou 90 millions de dollars.

Soutien aux organismes

Le conseil municipal de Victoriaville a autorisé une somme de 22 500 $ répartie entre différents organismes partenaires de la Ville et à des organismes pour les loisirs des personnes handicapées.

En fait, le montant alloué concerne 28 projets qui permettront de rejoindre près de 680 personnes.

Des nominations

La Ville de Victoriaville a procédé à l’embauche, pour une période d’un an à raison de 35 heures par semaine, de Marie-Pier Genois-Gélinas qui agira à titre de chargée de projet pour «Hop la Ville».

Jessica Dessureault, pour sa part, devient, pour un contrat d’un an également, la chargée de projet pour la politique familiale.

De son côté, Daniel Bossé, lui, a été retenu au poste de technicien en signalisation au sein de la Division des transports du Service de la gestion du territoire.

Service de sécurité incendie

Quatre pompiers à temps partiel obtiennent leur permanence. Il s’agit d’Éric Delisle, d’Alexandre Germain, de Sébastien Paris et de Simon Poisson-Carignan.

Par ailleurs, un pompier, que les autorités, évidemment, n’ont pas identifié, a été licencié. «On met fin à son emploi à cause d’une incapacité à fournir une prestation de travail en raison d’une absence prolongée», a fait savoir le greffier Me Yves Arcand.

Contrats accordés

Les élus victoriavillois ont accordé au plus bas soumissionnaire, les Autobus ROBO de Daveluyville, le mandat, au coût de 25 640 $, d’assurer le transport des enfants inscrits aux services d’animation des parcs municipaux pour la prochaine saison estivale.

L’entreprise Constructions Bernard Bélanger de Victoriaville a décroché le contrat de 85 200 $ pour la réfection des toilettes et l’ajout d’un bureau au rez-de-chaussée du Centre communautaire d’Arthabaska. Le travail inclut aussi l’insonorisation des bureaux de l’administration.

La Ville s’entend avec la Société immobilière des infrastructures sur un bail de 45 mois, au coût annuel de quelque 90 500 $, pour la location au Centre de gestion de l’équipement roulant (CGER) d’une partie du bâtiment au 410, rue De Bigarré.

Au parc Terre-des-Jeunes

Un nouveau module de jeux fera son apparition au parc Terre-des-Jeunes pour remplacer l’ancien.

Cela représente un coût de 100 000 $ pour la Ville. «Les nouveaux jeux seront installés au cours des prochaines semaines», a indiqué le maire Alain Rayes.

Divers

Le conseil municipal apporte une modification à son règlement concernant la vitesse de 30 km/h à certaines périodes dans des zones scolaires de divers secteurs, notamment celui de l’École Notre-Dame-de-l’Assomption, sur la rue Larivière.

La vitesse demeure à 30 km/h, mais les autorités municipales agrandissent cette zone de vitesse réduite.

Les élus ont aussi approuvé la recommandation du Comité des transports à l’effet de permettre le stationnement durant la nuit, l’hiver, sur une partie de la rue Robitaille sur le côté pair et sur une distance d’environ 90 m.

Enfin, la Ville désigne une nouvelle aire de conservation, cette fois de 300 000 pieds carrés, dans le parc industriel Fidèle-Édouard-Alain où se situait l’ancienne fraisière Gagné.

Cela s’ajoute à une superficie d’un million de pieds carrés déjà protégée.