Saint-Albert a la bougeotte…

SAINT-ALBERT. Le maire Alain St-Pierre l’avait laissé entendre dès la semaine précédente lors de la conférence de presse annonçant l’acquisition du bâtiment de la Caisse par la Municipalité de Saint-Albert. C’est en effet à tout un jeu de dominos auquel la Municipalité s’adonnera l’été prochain. Selon le maire, ce jeu ne fera que des contents et des gagnants. «Et on ne sort pas un sou de la poche des citoyens!»

Le maire voulait réserver la primeur de la chaîne des projets aux citoyens lors de la soirée reconnaissance des bénévoles le vendredi 17 avril.

Aux journalistes à qui il avait imposé un embargo, il a expliqué, la veille, la teneur des travaux, n’oubliant pas Sylvie Boisvert la citoyenne bénévole responsable du journal J’ai la bougeotte.

Ainsi, la Municipalité achète l’édifice de la Caisse, en en prenant possession dès le 19 juin, moment où l’institution retirera ses services personnalisés. N’y restera que le guichet automatique.

À coûts zéro

Et c’est, entre autres, parce qu’il y restera un guichet que la transaction se fera à coûts zéro pour la Municipalité. La Caisse a offert à la Municipalité d’acheter son bâtiment – d’une valeur de 600 000 $ – au prix de 225 000 $. C’est ce montant qui figurera sur le contrat notarié.

En réalité, parce que l’institution financière versera 100 000 $ aux projets communautaires de Saint-Albert et paiera, en un seul versement, les 125 000 $ pour la location pendant dix ans du local abritant le guichet, la Municipalité n’aura pas à sortir un «sou» de ses goussets pour acheter l’édifice de la caisse et mener tous les travaux.

Plus encore, a expliqué le maire St-Pierre, la Municipalité dispose encore et toujours d’une enveloppe de 200 000 $ provenant de la taxe sur l’essence, argent qu’elle peut investir dans des projets communautaires. Ainsi, si les travaux de transformation devaient dépasser les 100 000 $ offerts par la Caisse pour les projets communautaires, elle pourrait y prélever certaines sommes.

Le «tour du proprio»

Dans l’ancienne Caisse, la Municipalité installera son centre administratif ainsi que sa salle de réunion du conseil au sous-sol du bâtiment. Au rez-de-chaussée, il restera suffisamment d’espace pour offrir – en location – des locaux commerciaux.

Le maire a précisé que Desjardins avait été «bon joueur», alors que non seulement le prix de vente était alléchant, mais qu’il y laissait aussi du mobilier et des appareils.

Il y aura peu de travaux à mener dans le bâtiment de la Caisse construit en 1976.

Le déménagement du centre administratif et de la salle du conseil entraînera le jeu de chaises musicales au pavillon Général-Maurice-Baril. Les travaux devraient commencer dès la prise de possession pour se terminer, on le souhaite, avant les vacances de la construction.

Les Fermières quitteront leur local sans fenêtre pour occuper la salle du conseil où l’on ajoutera des fenêtres et de la climatisation. Leur local deviendra une salle de rangement pour dégager les abords de la grande salle communautaire. Sortiront du local Desjardins les organismes Vie active, la FADOQ, le terrain de jeu et le journal municipal. Le local servira exclusivement de lieu de réception, ce qui fera en sorte que les organismes qui le partageaient pourront toujours accéder à leur salle… dans ce qui est actuellement, le gymnase.

Celui-là occupera en partie les aires du centre administratif. Plus d’appareils d’activité physique y seront installés, même qu’on pourra (dans l’actuelle voûte) se doucher après sa séance d’entraînement.

La cuisine sera également agrandie ainsi que la salle électrique, le bar sera déplacé et grâce au programme Nouveaux Horizons, le décor du hall d’entrée sera revampé. Les planchers seront refaits, le jeu de marelle redessiné et le maire spécifie qu’on n’aura plus à louer ce qu’il faut pour servir les hot-dogs à la vapeur!

La fermeture de la Caisse ne constituait évidemment pas une bonne nouvelle, a conclu le maire. Elle était inévitable, croit-il. À tout prendre, la Municipalité fait une bonne affaire. Depuis deux ans, a-t-il précisé, on songeait à agrandir le pavillon, ce qui aurait été, finalement, plus onéreux.

Piste cyclable

Dès que le temps le permettra et à la suite d’une entente avec la Ville de Victoriaville, on procédera à des travaux pour construire une nouvelle piste cyclable reliant la rue Notre-Dame Ouest (Victoriaville) et la rue Principale (Saint-Albert) et refaire le revêtement des tronçons déjà existants. On sécurisera aussi la circulation des piétons et des cyclistes entre le Domaine Béréli et le cœur du village.

Une station d’essence

Dans la cour de leur Marché Bonichoix, les Claude, Jean et Francis Lacharité ouvriront une station d’essence. Ils devront déplacer leur fumoir.

Jeu d’eau

On ne sait trop où encore, mais cet été, la Municipalité installera un jeu d’eau quelque part dans le village. Pour la joie des petits… et peut-être même des grands, a souligné le maire.

Développement résidentiel

Le conseil municipal vise la création d’un projet de développement résidentiel sur un terrain situé au cœur du village. Le nouveau quartier pourrait se composer de 56 terrains branchés aux canalisations municipales ou encore 27 non desservis.

Entrée du village

 

Un aménagement paysager rendra plus attrayante et invitante l’entrée du village.