Maxime Desruisseaux souhaite poursuivre le travail amorcé

VICTORIAVILLE. Maxime Desruisseaux vient de conclure sa troisième saison avec les Tigres. Initialement, il s’était joint à la formation des Bois-Francs à titre de directeur du développement des joueurs. Puis, l’ex-directeur général Jérôme Mésonéro lui avait confié le poste d’adjoint à Yanick Jean.

Voilà qu’il a vu son contrat prendre fin à l’issue de la campagne. Pour l’instant, on ne sait pas si les Tigres lui feront une nouvelle proposition. S’il n’en tenait qu’à lui, Desruisseaux serait, sans surprise, de retour avec les félins.

«Je me plais beaucoup avec l’organisation. Je me compte très chanceux de faire le plus beau métier du monde dans mon coin de pays», a-t-il lancé.

Originaire d’Asbestos, Desruisseaux habite depuis longtemps Victoriaville. L’ancien défenseur a apprécié sa première saison au côté de Bruce Richardson. Il aime également le virage qu’a pris l’équipe depuis la nomination de Daniel Fréchette.

«Je m’étais lié d’amitié avec Yanick Jean. Lorsqu’il a été congédié, une certaine incertitude s’est installée. On n’apprend pas à connaître quelqu’un du jour au lendemain. Il y a évidemment des craintes. Est-ce que ça va fonctionner aussi bien avec le prochain? Heureusement, la transition avec Bruce s’est faite à merveille. Rapidement, j’ai senti qu’il me faisait confiance. Il n’a pas hésité à déléguer des tâches. Je me suis senti très à l’aise de travailler avec lui. Et plus la saison progressait, plus la complicité s’est installée. Bruce est un très bon entraîneur. Il sait faire et dire les choses comme il se doit. Il communique avec les joueurs. J’ai beaucoup appris cette saison», a-t-il commenté.

La dernière campagne a été très formatrice pour l’entraîneur, à la lumière de ses propos. Il a fait, notamment, ses débuts à titre d’entraîneur-chef lors de la participation de Bruce Richardson au Défi mondial des moins de 17 ans. Desruisseaux, durant cette séquence, a connu beaucoup de succès derrière le banc.

Un avenir prometteur

Desruisseaux ne cache pas qu’il aimerait poursuivre le travail amorcé chez les Tigres. Il souhaite guider la brigade défensive de la formation jusqu’à sa maturité.

À cet égard, il apprécie le plan de match de Daniel Fréchette, qui souhaite ajouter de l’expérience à la ligne bleue au cours de la saison morte.

«Ça me rappelle ma première année avec les Wildcats de Moncton. Nous avions une douzaine de recrues. Deux ans plus tard, nous avons atteint la finale avec ce groupe. Il faut parfois faire un pas en arrière pour en faire deux en avant. Sans dire que nous atteindrons nécessairement la finale de la coupe du Président dans deux ans, je crois que la recette est la bonne. Nous avions une chimie incroyable cette année-là. À peu près tout le monde avait grandi dans l’organisation. Ça fait une immense différence», a-t-il partagé.

Desruisseaux, en attendant d’en connaître davantage sur son avenir professionnel, s’accorde un peu de repos.