Une 6e comédie musicale, plus audacieuse

VICTORIAVILLE. L’auteur et metteur en scène, Jonathan-Hugues Potvin, est allé encore plus loin cette année avec la comédie musicale intitulée Cinq femmes et un tueur, présentée jeudi soir au cégep de Victoriaville.

Jeudi soir, plus de la moitié du grand auditorium était rempli de gens qui ont pu apprécier le travail colossal réalisé par toute l’équipe d’étudiants depuis des mois.

Tout était présent pour faire de ce spectacle un succès : une bonne histoire, des moments humoristiques, des comédiens dévoués, des décors élaborés, des chorégraphies dynamiques, des costumes magnifiques et des musiciens talentueux.

En effet, en nouveauté cette année, six musiciens se sont ajoutés à l’équipe de la comédie musicale et ils ont assuré l’accompagnement pour la majorité des chansons. On pouvait les voir, juchés en haut du décor, surplombant bien toute l’action. Le band était dirigé par Vincent Goupil.

Les spectateurs ont donc pu entrer dans le monde de Sherlock Holmes et du tueur en série Jack L’Éventreur. D’ailleurs, il faut mentionner la performance de William Beaudoin dans le rôle de Sherlock Holmes et de son acolyte Félix Lefebvre qui incarnait le Dr Watson. À l’aise sur scène, le duo a fait rire à plusieurs reprises particulièrement lors d’une bataille où on aurait cru voir Robert Downey Jr dans le film Sherlock Holmes

Plus d’une quinzaine de chansons ont été interprétées au cours de la soirée, la majorité en français sauf pour un pot-pourri des grands hits des Beattles (Grande-Bretagne oblige). Plusieurs belles harmonies démontrant un travail d’équipe ont été entendues.

Les décors ingénieux, réalisés par Reine Bouthat et son équipe, ont permis de se transporter dans le Londres d’antan, plus précisément dans le quartier Whithchapel. D’ailleurs, Reine a expliqué qu’elle avait fait beaucoup de recherches afin de s’assurer que les décors des différentes scènes respectaient l’époque et les lieux. Pas étonnant qu’elle compte plus de 400 heures de travail pour la réalisation des différents panneaux qui créaient un décor ingénieux.

D’année en année, on peut voir que des efforts sont faits par Jonathan-Hugues Potvin pour toujours aller plus loin et en donner davantage aux spectateurs. Cette année, il est allé jusqu’à écrire toute l’histoire, s’inspirant d’un jeu vidéo et de nombreuses recherches.

Cette envie d’aller plus loin a porté fruit malgré le fait que plusieurs membres de l’équipe en étaient à leur première expérience. Cela fait aussi en sorte que le metteur en scène a eu à faire davantage de discipline, mais a obtenu un résultat impressionnant.