Première audience sur le projet de loi C-51

Les ministres fédéraux de la Sécurité publique du Canada, Steven Blaney, et de la Justice, Peter MacKay, ont sorti les gros arguments hier pour défendre le projet de loi C-51 lors de la première journée d’audiences.

Steven Blaney a assuré que C-51 est essentiel pour assurer la sécurité des Canadiens et ne menace en rien les libertés de ses concitoyens.

Le ministre a dit que sans la sécurité, les Canadiens ne se sentiront pas libres. Il a lancé que le groupe armé État islamique (EI) avait déclaré la guerre au Canada et la majorité des pays et que dans ce contexte, C-51 aiderait.

Steven Blaney a même ressorti de vieux fantômes pour appuyer ses dires. «L’Holocauste n’a pas commencé dans les chambres à gaz, ça a commencé par des mots», a-t-il lancé à propos d’un article du projet de loi qui rend illégal le fait de fomenter ou préconiser un acte terroriste.

Le ministre a même répété cette phrase pour essuyer les critiques du NPD, en plus de mentionner le génocide au Rwanda.

«Il est important qu’on se dise les vraies affaires. Si c’est un chat, c’est un chat. Les discours extrémistes, les langages qui vont à l’encontre des valeurs canadiennes, le langage haineux, n’ont pas leur place au Canada.»

Steven Blaney a précisé que les mécanismes de surveillance en continu est assujetti au respect des lois. Il n’a toutefois pas répondu lorsque questionné à savoir si C-51 aurait pu prévenir l’attentat au Parlement.

Le NPD votera contre le projet, alors que les libéraux voteront pour avec quelques bémols cependant. Prochaine audience : jeudi prochain.